Depuis quelques semaines, une rumeur circule selon laquelle Morlanwelz (R2) reprendrait le matricule de l’US Lambusart pour évoluer en TDM2. « J’ignore d’où provient cette rumeur », affirme le président de l’USL, Philippe Arnould. « Elle est sans fondement. En Flandres, on raconte que l’US Lambusart arrêterait la TDM2. Il n’en est pas question. »
Voilà un peu plus d’un an que Philippe Arnould a repris la présidence de l’US Lambusart. Il juge son bilan relativement positif. « L’ancienne direction avait, malheureusement, laissé quelques dettes. 80% de ces dettes ont aujourd’hui été remboursées. Et un accord a été trouvé pour l’échelonnement des 20% restants. En ce qui concerne l’équipe, elle a été en grande partie renouvelée l’été dernier. Le départ de l’entraîneur Etienne Louvrier en cours de saison était totalement inattendu. Mais, à partir du moment où on lui offre un contrat pro au Grand-Duché de Luxembourg, nous ne pouvions pas le retenir. »
Samedi, l’US Lambusart – toujours sans Yannick Diop, blessé – s’est incliné 75-83 contre le Falco Gand. Les Hennuyers ont pourtant mené 69-60 dans le 3equart-temps, avec notamment un excellent Bastien Guillaume, mais le pressing exercé par les Gantois a provoqué plusieurs pertes de balles et les visiteurs ont mieux géré le money-time. Une défaite qui place l’USL en position délicat. Si le SFX Saint-Michel Verviers est quasiment condamné à la relégation, tout reste ouvert pour la place de barragiste où plusieurs équipes se retrouvent dans un mouchoir de poche.
« Il nous reste plusieurs matches abordables », relativise Philippe Arnould. « Sur le plan sportif, je pense que nous noue en sortirons. Reste l’aspect financier… »
Il semblerait que les joueurs commencent seulement à recevoir leur défraiement du début de saison…
Daniel Devos