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Le Brussels d’André De Kandelaer essaie de rester en D1

Les Stella Artois Leuven Bears réalisent vraiment une saison très curieuse : ils ont battu Anvers, deux fois Mons, deux fois Charleroi, mais à côté de cela, il y a eu récemment un non-match à Alost (défaite 80-50) et, ce dimanche, une débâcle au Brussels (c’était déjà 49-30 à la mi-temps, et l’écart n’a fait que croître par la suite). « C’est vrai », concède Eddy Casteels, « mais ce n’est pas parce que nous avons remporté l’une ou l’autre victoire contre un ténor que je vais me croire plus beau que je ne le suis et penser qu’un déplacement au Brussels s’assimile à une promenade de santé. J’ai trop de respect pour le travail accompli par Serge Crevecoeur pour cela. Nous restons les pieds sur terre, et cette défaite ne change rien au projet que nous avons lancé, ni à la balle saison que nous sommes en train de réaliser. »

Le Brussels, en revanche, semble s’être relancé. La belle victoire à Liège, avec 50 points d’écart, semble avoir remis les joueurs en confiance : dimanche, cinq joueurs ont atteint les doubles chiffres et Josip Jukic (18 points) a livré son meilleur match depuis son arrivée. « On a beau dire que Liège est faible, mais cela reste une équipe de D1 », affirme Serge Crevecoeur. « Cette victoire nous a effectivement fait du bien. Mais il y a eu aussi les changements apportés à l’effectif, avec le départ de Jonathan Fairell (qui aurait des touches en Argentine et qui sera remplacé) et l’absence d’Andell Cumberbatch, blessé. L’absence de ces deux joueurs en a peut-être libéré d’autres. Aujourd’hui, tout le monde a bien exécuté ce qui lui avait été demandé. Je suis satisfait du résultat, mais aussi de la manière. Pour autant, je ne me lance pas encore dans les calculs concernant une possible qualification aux play-offs. Le championnat est encore long. »

Concernant l’avenir du club, le président André De Kandelaer (photo) n’avait pas de grandes nouvelles à annoncer, sinon que les démarches continuent. « J’avais besoin de ressources humaines », explique-t-il. « Les personnes, je les ai trouvées. Elles doivent maintenant se mettre au travail. La collaboration avec l’échevin des sports de la Ville de Bruxelles est positive. Pour la date de rentrée du dossier de licence, je ne me fais pas de soucis : je pourrai demander un délai supplémentaire, si besoin. Une réunion est prévue ce lundi soir. Je ne pourrai apporter une réponse que si elle est négative. En cas contraire, le travail se poursuivra pendant six semaines encore. Nous allons essayer de rester en D1. Pour l’instant, le feu est plutôt orange-vert qu’orange-rouge. »

Malgré les difficultés que traverse le Brussels actuellement, les événements se poursuivent : le club annonce l’organisation du désormais traditionnel Wilink Game le vendredi 20 mars, à Forest National (et pas au Palais 12), face au Spirou Charleroi qui aura déjà investi les lieux le 8 mars pour la finale de la Coupe de Belgique.

Daniel Devos

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