Tant lors de la Coupe du Monde à Ténériffe que lors de l’Euro en Serbie, Laure Resimont avait à chaque fois été la dernière à « sauter » de la sélection définitive de 12 joueuses. « Je mentirais en disant que ce n’était pas une déception », avoue-t-elle. « Mais cela me motive aussi à travailler davantage. Mon heure viendra. Je pouvais comprendre la décision de Philip Mestdagh. J’étais la joueuse avec le moins d’expérience. Je n’avais encore joué qu’en Belgique, et toujours sous la direction du même coach. »
Ce jeudi, pour débuter la campagne de qualification à l’Euro 2021, elle figurait bel et bien parmi les 12 joueuses retenues. Elle est longtemps restée sur le banc, tout comme Billie Massey, mais elle a finalement pu monter au jeu à un peu moins de cinq minutes de la fin. Cela lui a quand même permis d’inscrire deux points (qui auraient pu être davantage si elle s’était montrée plus adroite aux lancers francs : 2 sur 5).
Depuis cette saison, elle tente une première expérience à l’étranger après avoir été élue à deux reprises Joueuse de l’Année lorsqu’elle évoluait à Sint-Katelijne Waver. Elle joue à Tarbes, dans le sud-ouest de la France.
« Je me suis vite adaptée à Tarbes », a-t-elle confié au site de Basket Vlaanderen. « Le fait que je parle français a évidemment facilité les choses. Comme à SKW, il règne ici une ambiance familiale. Lors des matches à domicile, chacun met la main à la pâte. Nous avons commencé le championnat par un 3 sur 4, mais face à des adversaires à notre portée. Maintenant, le calendrier nous proposera des équipes plus redoutables. Il faudra redoubler d’ardeur. »
Laure Resimont reste humble. « Je sais qu’il me reste du pain sur la planche, en ce qui me concerne. Je n’atteins plus la moyenne de 24 points par match qui était la mienne en Belgique. C’est logique. Mais je trouve que, pour une première saison en France, mes prestations sont correctes. »
DanielDevos