La première mission de Christophe Beghin, successeur de Roel Moors à la tête des Telenet Giants Antwerp, était de qualifier l’équipe pour la phase de poules de la FIBA Champions League. C’est chose faite. Face aux Södertälje Kings, l’essentiel avait été fait au match aller en Suède, où les Giants s’étaient imposés 60-82. Lundi, lors du match retour à la Lotto Arena, ce fut beaucoup moins brillant. Les Giants ont eu du mal à entrer dans le match et ont même été menés 15-28. Les Suédois se sont sans doute pris à rêver, à ce moment-là, de refaire leur retard de 22 points. Heureusement, les Anversois ont réagi, sont même passés devant à 46-42, mais se sont finalement inclinés 68-73 malgré les 18 points de Vincent Kesteloot et les 17 rebonds du duo Klassen-Faye.
« L’essentiel est acquis », soupire Christophe Beghin. « Nous sommes qualifiés pour la phase de poules et j’en suis très heureux. Mais j’aurais évidemment préféré offrir un meilleur visage pour cette première à domicile. Nous avons manqué d’agressivité en défense et d’adresse en attaque, avec un 7 sur 33 à trois points. Au match aller en Suède, l’agressivité défensive était bel et bien présente. L’adresse en attaque également. Il faut dire que nous avons directement planté un 0-18, ce qui nous a mis à l’aise. Au match retour, en revanche, j’ai senti dès le coup d’envoi que mes joueurs manquaient de sérénité, malgré le petit matelas qu’ils s’étaient confectionnés. Nous avons couru derrière le score face à une équipe qui n’avait rien à perdre. Que voulez-vous : notre équipe est encore jeune, et c’étaient nos premiers matches officiels, puisque nous ne commençons le championnat que samedi contre Louvain. Nous avons, certes, disputé des matches amicaux mais sans nos deux pivots Owen Klassen et Ibrahima Fall-Faye, qui étaient à la Coupe du Monde. Nos jeunes vont beaucoup apprendre dans les poules de la FIBA Champions League. »
Une poule qui présente certaines similitudes avec celle de la saison dernière, puisque l’on retrouvera de nouveau l’AEK Athènes et l’Hapoël Jérusalem.
Daniel Devos