Le Néerlandais Johan Rooijakkers a réalisé une bonne partie de sa carrière de joueur en Belgique, notamment à Houthalen. Voilà maintenant huit ans qu’il est entraîneur en Allemagne. « Et je m’y plais beaucoup », sourit-il. La réciproque est vraie également : il est très apprécié au BG Göttingen, un club dont il a la charge depuis plusieurs années et qui vient d’engager Elias Lasisi, l’international belge du BC Filou Ostende. Un transfert qui s’est réalisé sur le tard, dans le courant du mois d’août. « C’était une belle opportunité, pour lui comme pour nous », concède Rooijakkers.
Elias Lasisi avait ce départ pour l’étranger dans un coin de sa tête. « J’avais envie de relever un nouveau défi », explique-t-il. « Ostende m’a bien fait une proposition pour prolonger, mais il n’y avait pas d’argent. Pour l’instant, je ne regrette rien, tout se passe bien. »
Il n’est pas encore trop dépaysé, puisque durant la préparation, il a déjà affronté Alost, Anvers, Mons, Louvain, Limburg et, vendredi, Charleroi où il s’est incliné 74-67. « J’ai presque affronté toutes les équipes belges », sourit-il. Il a même déjà été arbitré par… Nick Van den Broeck, l’homme qui l’avait exclu lors d’un match à Liège, ce qui lui avait valu une suspension. « Mais il n’y a pas eu de problèmes pour ces retrouvailles. »
Vendredi, le BG Göttingen s’est donc déplacé au Dôme de Charleroi pour un match amical. Soit un trajet de 500 kilomètres. « En Allemagne, nous sommes habitués à effectuer de longs trajets en bus », précise Johan Rooijakkers. « Ce n’est pas un problème. Pour la Belgique, la distance peut sembler énorme, mais pour un club allemand, elle est habituelle. »
Quelles seront les ambitions du BG Göttngen cette saison ? « Le maintien, dans un premier temps », précise le coach. « Rien de plus. La Bundesliga est devenu un championnat très costaud. »
Le BG Göttingen commencera le championnat le 25 septembre contre Braunschweig.
Daniel Devos