Gent Hawks est considéré comme l’un des grands favoris, si pas « le » grand favori » pour le titre en TDM1, cette saison. Parmi les nouveaux arrivants : l’ancien Spirou Boris Penninck. « J’étais arrivé en fin de contrat à Charleroi et je me suis posé des questions », explique-t-il. « Cela devient de plus en plus difficile de trouver un bon contrat en EuroMillions Basketball League. En plus, si c’est pour user ses fonds de culotte sur le banc, le jeu en vaut-il la chandelle ? J’avais aussi envie de me poser, de consacrer plus de temps à ma famille. Gent Hawks m’a proposé un beau projet, qui m’a séduit. Le club va aussi m’aider à trouver un boulot, pendant que je cherche de mon côté également. J’ai signé pour deux ans. »
Quel est-il, ce projet ? « Le club a conservé les cadres de la saison dernière, et s’est renforcé avec Anthony Chada et moi-même. L’objectif est de se stabiliser dans le haut du tableau de la TDM1. Et viser le titre, si possible. Pour ensuite tenter le grand pas vers l’EuroMillions Basketball League ? Je ne sais pas. Là, on parle encore d’un autre budget. Je crois que le club préférerait jouer le titre en TDM1 plutôt que jouer les faire-valoir à l’échelon professionnel. »
Boris Penninck aura-t-il réellement plus de temps à consacrer à sa famille, lorsqu’on sait que les entraînements à Gand ont lieu le soir et que les joueurs combinent le basket avec leurs activités professionnelles ? « C’est vrai, mais les entraînements n’ont lieu que trois soirs par semaine. Et après le match du samedi, on est libre. En D1, si on est battu le week-end et que le coach décide d’ajouter un entraînement le dimanche, on n’a rien à dire. Et, dans un club comme Charleroi, il y a aussi des déplacements européens. Je ne regrette pas du tout mon passage au Spirou, au contraire. Mais maintenant, c’est une autre aventure qui commence. »
DanielDevos