Les Belgian Cats avaient convié la presse au siège de leur sponsor Orange, ce mercredi matin à Bruxelles, juste avant de prendre l’avion pour Ténériffe. Preuve de leur notoriété récente : elles ont inauguré un « Belgian Cats Square », au centre du bâtiment. « Lorsque Orange a décidé de sponsoriser les équipes nationales de basket de Belgique, nous avions sans doute surestimé les hommes et sous-estimé les femmes », a déclaré Cristina Zanchi, ChiefConsumerOfficeOrangeBelgium. « Nous sommes évidemment très heureux de cette médaille de bronze ramenée de Prague. »
Une médaille qui permet aux Belgian Cats de participer, pour la première fois dans l’histoire du basket belge, au Championnat du Monde. Elles n’y vont pas sans ambitions, puisqu’elles visent le Top 8. A savoir, les quarts de finale.
Le premier match sera sans doute le plus important. Porto Rico, classée 22enation mondiale, est à notre portée. La Belgique n’a jamais affronté cette île des Caraïbes. Une victoire lui offrirait, déjà, une belle option sur la 3eplace, synonyme de participation aux barrages.
La difficulté ira crescendo. Le Japon, deuxième adversaire, est classé 13emondiale et est le tenant de la Coupe d’Asie. Nous avons affronté les Japonaises à deux reprises, en 1987 à Taiwan et en 2004 en Espagne, et avons chaque fois été battues. En Espagne, c’était même une sérieuse dégelée : 56-105 ! Récemment, en match amical, le Japon n’a d’ailleurs été battu qu’après prolongation.
L’Espagne, 2emondiale et qui joue à domicile, sera précisément notre troisième adversaire. A priori injouable. Sauf qu’il se chuchote que l’Espagne pourrait avoir intérêt à ne pas terminer première du groupe, pour ne pas affronter les Etats-Unis en demi-finale. Mais les Espagnoles s’abaisseront-elles à de tels calculs ? La Belgique a rencontré l’Espagne à 19 reprises et n’a gagné qu’une fois : en 1978, à Tongres, de deux points : 81-79.
DanielDevos