L’US Lambusart a fait peau neuve durant l’été. C’est simple : il ne reste plus que quatre joueurs de la saison dernière. Pas moins de trois joueurs ont émigré à Morlanwelz : Mathieu Bastien, Alessio Bastianini et Olivier Debèque. Thomas Depouhon est parti à Belgrade et Jérôme Poulain a arrêté. Pour Keevin Gonsette, qui entame sa deuxième saison comme coach, il faut donc tout reconstruire. Il peut compter sur les arrivées de Thomas Cirelli (CEP Fleurus), Anthony Tshiteya (RPC Anderlecht), Simon Chapelle (BCCA Neufchâteau), Quentin Willems (Nivelles) et Tom Ghenne (Friendlybulls).
« Je ne sais pas si l’équipe actuelle est plus forte ou moins forte que celle de la saison dernière », dit Gonsette. « Ce qui est sûr, c’est qu’elle est différente. L’équipe est plus jeune, donc en principe, je peux attendre plus de vitesse et plus d’intensité, là où la saison dernière, on plaçait davantage le débat sur le plan tactique. Comme il y a beaucoup de nouveaux joueurs, nous sommes encore à la recherche d’une certaine cohésion. Tant au niveau offensif que défensif. C’est logique après un mois de préparation. »
Louis Hazard, dont le contrat au VOO Liège Basket n’a pas été prolongé, s’est entraîné un moment avec l’US Lambusart, mais en principe il ne devrait pas rejoindre l’équipe pour le championnat. En Coupe de Belgique, la campagne avait bien commencé, par une belle victoire à Comblain (72-90), mais les deux affrontements suivants contre Oxaco Boechout se sont soldés par autant de défaites : une sérieuse dégelée dans la banlieue anversoise (100-57) mais une belle résistance à domicile (77-83). « Chez nous, on est toujours capable de faire un peu mieux », constate Gonsette. « On est habitué à une salle plus exiguë. Et puis, Oxaco, c’est un Top de la TDM1, on ne doit donc pas avoir honte de s’incliner. Il nous reste 15 jours pour être prêts pour le début du championnat. »
Un championnat que l’USL entamera en déplacement à Kontich, une équipe anversoise qui débarque de l’autre série. Malheureusement, Lambusart n’aura pas droit à son derby face au CEP Fleurus. Même si c’était un rival, l’USL regrette donc la cessation d’activités de son voisin. C’était un match qui déplaçait les foules. « J’aurais préféré que ce soit une autre équipe qui arrête », reconnaît Gonsette.
DanielDevos