Pour continuer leur route sur le chemin de la Coupe du Monde 2019, et éviter de retomber en Division B européenne, les Belgian Lions devaient réaliser un double exploit : battre à la fois la Russie et la Bosnie-Herzégovine. Le miracle n’a pas eu lieu : dès vendredi soir, et la défaite contre la Russie, leur sort était scellé. Ils ont pourtant été admirables d’abnégation et de combativité. Malgré 14 défections, ils menaient 47-45 à la mi-temps face à des Russes qui, à l’exception d’Alexei Shved, alignaient leur équipe-type et tiraient à du 67% à trois points. Mais ils ont tellement donné que, dans le dernier quart-temps, ils sont tombés à court d’essence et n’ont plus inscrit que cinq points en dix minutes. L’élimination était actée, et pourtant, lundi, ils ont encore trouvé les ressources et la fierté nécessaires pour sauver l’honneur et battre la Bosnie-Herzégovine.
Cela ne changera rien : les Belgian Lions retombent en Division B, comme en 2005. Sauf que cette fois-ci, ils disposent d’une équipe et d’un réservoir, grâce au programme entrepris aves les jeunes. Après quatre participations d’affilée au Championnat d’Europe, ils devront désormais passer par les… pré-qualifications pour envisager une participation à l’édition de 2021. Leur groupe comprend le Portugal et l’Islande, avec un premier match en Belgique contre le Portugal le 13 septembre. Avec quels joueurs ? Et avec quel coach ?
Le système des « fenêtres », qui ne nous a pas été favorable, sera toujours d’application. Or, si les jeunes démontrent un certain talent, ils ont aussi besoin d’être entourés par des joueurs d’expérience. Ceux-ci seront-ils disponibles ?
Et quid du coach ? Interrogé à deux reprises sur sa volonté de poursuivre ou non l’aventure, Eddy Casteels a chaque fois botté en touche : No comment !
Une page s’est-elle tournée ? Un cycle s’est-il achevé ?
DanielDevos