Déjà privés d’Axel Hervelle (fin de carrière internationale), de Sam Van Rossom, de Matt Lojeski (tous les deux actifs en Euroleague) et de Manu Lecomte (actif en NCAA), les Belgian Lions ont enregistré, avec une certaine résignation, les blessures de Quentin Serron et de Jonathan Tabu ce week-end. Le premier a quitté le terrain après 11 minutes, souffrant du genou. Le second est touché à l’épaule gauche. Leur participation aux rencontres face à la France, ce vendredi, et à la Russie lundi prochain, est d’ores et déjà exclue. Elias Lasisi et Thomas Akyazili ont été appelés en renfort.
Dans ces conditions, le véritable adversaire, dans la course à la qualification pour la Coupe du Monde 2019, ne sera-t-il pas la Bosnie, en février, afin d’accrocher la troisième place ? « C’est mal me connaître », rétorque Eddy Casteels. « Nous avons déjà battu la France à la Lotto Arena d’Anvers, la grande France de Tony Parker et de Nicolas Batum. Et nous avons déjà réalisé d’autres exploits. Moi, j’y crois. »
La bonne nouvelle, c’est qu’au cas où les Belgian Lions parviendraient à s’extraire de leur groupe au premier tour, ils seraient versés dans un groupe à priori plus abordable au deuxième tour, avec des équipes comme l’Islande, la Finlande, la République Tchèque ou la Bulgarie. « La perspective de participer à une Coupe du Monde est excitante », poursuit Eddy Casteels. « C’est un nouveau challenge, qui m’incite à vouloir continuer. »
Daniel Devos