S’il avait dû renoncer, l’été dernier, à intégrer le staff des Belgian Lions en pleine préparation à l’Euro 2017, Serge Crevecoeur a cette fois été autorisé par Pau-Lacq-Orthez à assister Eddy Casteels pour la première « fenêtre » des qualifications à la Coupe du Monde 2019.
Cela se passe plutôt bien pour lui en France, les commentaires de la presse française semble positifs à son égard. « Mais tout peut changer très vite », relativise-t-il. « On vient de subir une troisième défaite d’affilée (NDLR : 68-90 contre Monaco) et il faudra voir si le vent ne va pas tourner, au cas où nous ne sortirions pas rapidement de cette spirale négative. »
La différence qu’il constate avec le championnat de Belgique ? « Tout est plus grand, plus rapide, plus médiatisé. J’avais déjà beaucoup appris pendant les quatre saisons en D1 du Basic-Fit Brussels. Ici, je continue d’apprendre, tous les jours. »
Il n’a pas choisi la solution de facilité, et il le sait, mais le pari était tentant. « J’avais une situation stable à Bruxelles, où j’avais quasiment un Cdi au club. En France, je serai jugé en fonction des résultats. En signant à Pau-Lacq-Orthez, je me suis mis en danger, et cela n’a pas changé. Mais Orthez, ce n’est pas le premier club venu en France. C’est un club mythique : 9 titres nationaux, 30 campagnes européennes consécutives, une Coupe Korac… Pouvoir coacher un club pareil, c’est un honneur qui ne se refuse pas. »
Daniel Devos