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Sainte-Walburge croit encore au maintien

Promu l’été dernier en compagnie de Sprimont, Sainte-Walburge éprouve certaines difficultés en TDM2 cette saison. Mais les Liégeois ne renoncent pas. Pour preuve : dimanche passé, ils ont conquis une belle victoire sur le parquet de Willebroek, qui venait pourtant de battre le leader tongrois une semaine plus tôt. Ils ont mené durant quasiment toute la rencontre (et même de dix points à la mi-temps : 30-40), ont parfois plié (en début de deuxième mi-temps, lorsque les joueurs locaux ont appliqué une défense de zone et un pressing sur panier marqué, en dans les 30 dernières secondes, sous le pressing adverse), mais n’ont jamais rompu. Et au final, ils se sont imposés 70-74.

« On avait très bien préparé ce match et on a respecté les consignes du coach », explique Pipo Willems, l’une des piliers de la formation Sang et Marine. « Il fallait bien trapper, verrouiller la raquette et maîtriser le rebond, afin d’empêcher les joueurs locaux de courir, ce qu’ils affectionnent. »

« Disons que les consignes ont été respectées à 95% », tempère le coach Christian Camus. « Mais nous avons effectivement bien étudié l’adversaire. Nous avons eu un peu de chance que les joueurs locaux se soient montrés maladroits à distance, mais c’est peut-être aussi notre défense qui les a fait déjouer. Cette victoire nous permet de nous relancer et d’encore croire au maintien. »

En tant que promu, Sainte-Walburge pouvait s’attendre à vivre une saison compliquée. Mais peut-être pas autant que cela. « Nous savions, effectivement, que nous ne jouerions pas les premiers rôles, mais nous ne nous attendions pas non plus à être autant impliqués dans la lutte pour le maintien », soutient Willems. « Nous n’avons pas toujours eu beaucoup de chance : nous avons perdu de nombreux matches sur le fil, après avoir mené. La pièce est rarement tombée du bon côté. »

« Ce n’est pas uniquement une question de chance », observe Camus. « Nous avons deux pivots et un meneur sur la touche, et le manque de rotation peut expliquer le manque de lucidité dans les instants décisifs. La fatigue joue son rôle. Mais, effectivement, nous avons perdu de nombreux matches par moins de dix points d’écart. Cela signifie que, malgré notre place peu enviable au classement, nous sommes compétitifs. »

« Mais rien n’est perdu, et on se battra jusqu’au bout », assure Willems.

« Notre fin de calendrier nous permet d’espérer », confirme Camus. « A domicile, nous devons encore recevoir des équipes comme Bornem, Pepinster, Aerschot ou Kontich. Et en déplacement, nous nous rendrons à Guco Lier, qui n’est pas inabordable non plus. »

Daniel Devos

 

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