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Yvan De Vreught retourne dans son ancien club, Vilvorde, avec l’UBW

L’UB Woluwe, qui restait sur une belle série de 7 victoires en 8 matches à la fin 2016, est tombé de haut, vendredi passé. Face aux jeunes du Proximus Spirou Charleroi, solides leaders, les Bruxellois n’ont jamais eu voix au chapitre : à 8-22, peu avant la fin du premier quart-temps, le match était déjà joué. Et l’écart n’a fait que croître : 52-78 au final. Lorsqu’il peut compter sur le jeune géant slovaque Michael Fusek, qui culmine à 2m21, le Spirou est tout simplement injouable : impossible de s’approcher de l’anneau. Fusek n’a inscrit que trois points, et n’est plus réapparu en deuxième mi-temps (le coach Fred Wilmot a offert du temps de jeu à ceux qui en ont moins habituellement), mais sa seule présence (aux rebonds et aux contres) a découragé les Woluwéens, certes privés d’un de leurs atouts, Thomas Madoki.

Mais cela ne peut tout expliquer. « Bien sûr que non », reconnaît le coach Yvan De Vreught. « Nous sommes tombés sur une équipe qui alignait six professionnels, et là, on constate encore la différence avec une équipe comme la nôtre. Malgré tout, je trouve que nos jeunes n’ont pas trop mal joué. C’est l’une des satisfactions de la saison: le travail de formation que nous avons entrepris depuis plusieurs années, porte ses fruits. Chacun doit tirer les conclusions qui s’imposent, après une défaite aussi sévère, et essayer de rebondir le plus rapidement possible. »

L’UBW tentera déjà de se reprendre ce samedi, lors de son plus court déplacement de la saison: à Vilvorde, en périphérie bruxelloise. L’ancien club, soit dit en passant, du coach Yvan De Vreught qui a dirigé le New Bavi jusqu’à la fin novembre 2015. « Ce ne sera pas un match facile », avertit-il d’emblée. « Vilvorde avait subi une lourde défaite chez nous, lors du match aller, et aura sans doute à cœur de se racheter. Il s’alignera au complet. Personnellement, j’étais déjà retourné là-bas lorsqu’on avait affronté le New Bavi en Coupe, mais ce sera la première fois en championnat. Je retrouverai avec plaisir des gens avec lesquels je m’étais très bien entendu. Vilvorde reste une très belle expérience dans ma carrière. Je n’ai jamais ressenti aucune amertume, au contraire. »

Daniel Devos

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