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Niels Marnegrave: “La mentalité nous a permis d’émerger”

Le Betfirst Liège Basket, le Crelan Okapi Aalstar, les Port of Antwerp Giants, Besiktas et l’AEK Athènes : ce sont les cinq équipes qui s’étaient déjà produites au Spiroudôme cette saison, et qui s’y étaient toutes imposées. Le BC Telenet Ostende a bien failli s’ajouter à la liste. Les Côtiers ont pris plusieurs fois dix points d’avance, mais le Spirou a finalement trouvé les ressources pour émerger 74-69 dans les derniers instants. « Grâce à notre mentalité », affirme Niels Marnegrave, qui retrouvait ses anciennes couleurs. « Il y a peu, on aurait peut-être baissé les bras lorsqu’on a été menés de dix points. Cette fois, on a continué à se battre. Tout n’a pas été parfait, loin de là. On a eu une préparation très perturbée par les blessures et les schémas offensifs manquent encore de fluidité. Mais, la défense, c’est surtout une question de volonté. »

Le déclic qu’il fallait pour le Spirou ? « Je l’espère. Mais je me garderai de crier victoire trop tôt. Lorsqu’on s’était imposé dans le Limbourg, on avait aussi parlé de déclic, mais on est rapidement retombés dans nos travers. »

Comment a-t-il vécu ses retrouvailles avec ses anciennes couleurs ? « Avant le match, j’y ai pensé, c’est sûr. J’ai encore beaucoup de contacts avec les joueurs ostendais et cela m’a forcément trotté en tête. Mais, une fois que le coup d’envoi a été donné, je me suis concentré sur le match et sur un seul objectif : gagner. »

Et ses retrouvailles avec Dusan Djordjevic, auquel il était opposé sur le parquet ? « C’est pareil. Je sais ce que je dois à Dusan. Il m’a appris énormément à la Côte. Il ne parle pas beaucoup, mais chacun de ses conseils est judicieux. Je l’affrontais régulièrement aux entraînements d’Ostende. Cette fois, c’était dans le cadre d’un match officiel. Le fait que nous nous connaissons par cœur avait des avantages et des inconvénients. Nous connaissons chacun les qualités et les défauts de l’autre. Il sait que le tir à distance n’est pas mon point fort et m’a donc laissé plusieurs tirs ouverts… que j’ai manqués, malheureusement. Moi, je sais que sur ses pénétrations, je dois prendre sa main droite… »

Daniel Devos

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