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Que reste-t-il des jeunes de Liège basket ?

Le Betfirst Liège Basket possède l’un des meilleurs centres de formation du pays. Au point que les « grands clubs » viennent régulièrement s’y approvisionner. Mercredi, au Forum d’Alost, les Liégeois ont encore croisé l’un de leurs « anciens » dans le camp d’en face : Olivier Troisfontaines.

C’est monnaie courante : lorsqu’ils affrontent Ostende, les Liégeois se retrouvent face à Pierre-Antoine Gillet. Charleroi, Ioann Iarochevitch et Maxime Gaudoux. Mons, Lionel Bosco (même s’il n’est pas un produit du club). Etc.

Cet été, Liège a aussi failli perdre Yoann Hertay, convoité par Hubo Limburg United. Mais il est finalement resté au bercail. « On a eu cinq joueurs exceptionnels qui ont tous commencé par l’équipe B en R1 », se réjouit le directeur Laurent Costantiello. « Nous sommes fiers de constater qu’ils font aujourd’hui les beaux jours de clubs huppés et, pour certains, des Belgian Lions. C’est la preuve du remarquable travail qui a été accompli. »

Liège continue à bien travailler, mais le réservoir n’est pas inépuisable. D’autant que, cet été, le club a aussi perdu quelques-uns de ses meilleurs jeunes. Williame Robeyns et Donovan Walasiak ont accompagné leur coach Frédéric Wilmot à Charleroi. Justin Kohajda est parti à Ostende. Raphaël Allemand et Gérald Henrard sont partis à Ninane. Il y a un an, Francis Torreborre avait choisi de rejoindre Pepinster (il est aujourd’hui à Melsele). « Raphaël a effectué un choix de vie et a opté pour la TDM1. Gérald ne bénéficiait pas de la confiance de Fulvio Bastianini et je peux comprendre qu’après cinq ans, il ait préféré tenter sa chance ailleurs. Justin n’était pas prêt, selon moi, à intégrer l’équipe Première. Je ne sais pas s’il recevra plus d’opportunités à Ostende », affirme Costantiello.

Aujourd’hui, que reste-t-il de cette fameuse génération qui a trusté les victoires et les places de finaliste dans les compétitions de jeunes ? « Nous sommes effectivement arrivés à la fin d’un cycle et une autre génération doit prendre la relève. Mais je reste optimiste. Je suis persuadé que nous formerons encore d’autres joueurs capables de jouer en D1. Simplement, ils sont encore jeunes et il faudra un peu de temps », reconnaît le directeur du Betfirst Liège Basket.

Mercredi à Alost, parmi les jeunes qui complétaient l’effectif de l’équipe Première, on ne retrouvait que Maxime Gonda. « Mais il y a une raison à cela : la R1 avait un match le même soir. Je suis d’un naturel optimiste et je préfère voir le verre à moitié plein qu’à moitié vide. Je suis persuadé que nous avons encore de beaux jours devant nous », conclut Costantiello.

Daniel Devos

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