Après avoir vaincu Hubo Limburg United lors de la journée inaugurale, le Stella Artois Leuven Bears est venu à bout du BC Telenet Ostende ce samedi. Cela fait donc un beau 2 sur 3 (avec la défaite en semaine chez les Port of Antwerp Giants) pour ce club que d’aucuns considéraient comme un oiseau pour le chat au départ de la saison et la perspective de réaliser un splendide 3 sur 4 avec la visite des Kangoeroes de Willebroek, le 19 octobre. « Personne ne s’attendait à cela », reconnaît le coach Stefan Sappenberghs. « Il y avait d’ailleurs peu de monde à la SportOase ce samedi. Je suppose que tout le monde pensait que l’issue du match était connue d’avance. »
Y a-t-il des explications à ce début inattendu ? « Je ne sais pas si l’on a de meilleurs joueurs que la saison dernière, mais on a une meilleure équipe », estime Sappi. « Les joueurs sont complémentaires et ils se battent l’un pour l’autre. Cela, c’est nouveau. »
Et les bons résultats devraient accroître la confiance et la motivation. « Sans doute, encore que l’on connaît encore des hauts et des bas. C’était très bon contre Limburg et Ostende, beaucoup moins à Anvers et contre Liège en Coupe de Belgique. Nous n’avons pas encore cette régularité dans les prestations, mais c’est logique lorsqu’on joue avec des jeunes. »
Les chiffres des joueurs étrangers sont très bons (avec surtout 30 points et 10 rebonds pour Omar Sahman ce samedi), mais pas seulement. Les deux jeunes arrivés de Limburg ont joué leur rôle : Jonas Delalieux a inscrit 8 points en 20 minutes et Anthony Goetgeluck (qui avait cartonné avec 24 points lors de la victoire contre son ancienne équipe à la première journée) a encore joué 25 minutes, pour 2 points seulement mais un gros travail défensif. Quant à Ismaël Bako, c’est un véritable talent qui progresse au fil des semaines. « Jong en Belgisch, c’est le credo de Louvain », poursuit Sappi. « Nous le respectons d’autant plus facilement que nous n’avons pas les moyens d’attirer des joueurs confirmés. Il faut donc miser sur des promesses, leur offrir du temps de jeu et leur donner confiance. »
Daniel Devos