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Gilles Dierickx : « Revenir en Belgique, tout une adaptation »

On le connaît mal sous nos latitudes, et pour cause : voilà sept ans et demi que Gilles Dierickx a quitté sa ville natale de Gand pour traverser l’Atlantique, et même le continent américain, puisqu’il s’est établi tout au nord-est, à Seattle, dans la ville de Washington. Eddy Casteels l’a convié aux entraînements de l’équipe nationale U23. Histoire de voir, sans doute, ce qu’il avait dans le ventre. 2m11 sous l’anneau, cela peut toujours servir, surtout qu’on n’est pas très riche dans ce domaine. « J’ai toujours eu dix centimètres de plus que les autres », révèle Dierickx.

Son attirance pour le basket a donc été naturelle. « J’ai commencé à Falco Gand, puis j’ai joué deux ans au Sparta Laarne », explique-t-il. « J’ai surtout été entraîné par Camille Dierckx (NDLR : un ancien international belge des années 60 et 70, qui a joué au Maccabi Tel Aviv). Beaucoup de gens pensent que c’est de la famille, mais non : il y a une lettre de différence dans nos noms de famille respectifs. J’ai un « i » de plus que lui. En tout cas, c’est qui lui m’a quasiment tout appris, et c’est lui aussi qui s’est décarcassé pour me trouver une bourse pour partir aux Etats-Unis. A force de chercher, il a fini par trouver. »

Aujourd’hui, Dierickx est à moitié Américain. « Je ne suis rentré pour la première fois en Belgique qu’il y a deux ans », poursuit-il. « C’était… toute une adaptation. »

L’an passé, il a effectué un test chez les Port of Antwerp Giants. « Ils m’ont même fait une proposition, mais j’avais envie de rester encore un an aux States. »

Il a donc refait le long voyage vers l’Etat de Washington, mais pas pour rejoindre son ancienne université. « Pendant trois ans, j’ai joué à l’University of Washington, mais mon temps de jeu était très limité. La saison dernière, j’ai opté pour la Seattle Pacific University afin de jouer davantage. »

Daniel Devos

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