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Pas de fusion entre Liège et Pepinster

En plus de confirmer la signature pour un an du coach Thibaut Petit et de son adjoint anglais Chris Mayes, le directeur général du Betfirst Liège Basket, Laurent Costantiello, a confirmé ce que l’on pressentait : que son club ne donnerait pas suite au projet de fusion avec les Voo Wolves de Verviers-Pepinster, porté par Benoît Cuisinier.

Qu’est-ce que cette fusion aurait pu apporter ? (Ce n’est pas ici l’avis de Constantiello, mais le nôtre) L’intérêt était surtout pépin. On sent que le Hall du Paire ne demande qu’à revivre, mais pour que la flamme se rallume, il faudrait une équipe compétitive que les Wolves, vu leurs difficultés financières, ne parviennent pas à mettre sur pied et encore moins à conserver. Nous sommes convaincus que, si Pepinster possédait une équipe – qui porte le nom de Pepinster et qui joue en bleu – capable de jouer le Top 4 ou le Top 6, le Hall du Paire redeviendrait un chaudron. Cela, Liège aurait pu l’apporter.

Et dans l’autre sens ? Qu’est-ce que Pepinster aurait pu apporter à Liège ? Des joueurs ? Il n’y en a pas chez les Pépins, ce sont quasiment tous des joueurs prêtés. Le public ? Celui de Pepinster n’aurait pas suivi son équipe au Country-Hall, surtout si cette équipe aurait été rebaptisée « Liège United » ou quelque chose dans ce genre. Liège a pour lui une meilleure structure, une école de jeunes performante et un tissu relationnel développé au niveau politique et VIP. En plus, la location du Country-Hall semble être moins pesante que par le passé. Ce qui lui manque, c’est – en dehors du petit groupe des Aredji’s – un nombre de supporters fervents capables de s’enflammer pour le basket et qui ne viennent pas simplement au Country-Hall parce qu’ils y ont été invités ou pour boire un verre avec des amis, en regardant accessoirement un match de basket sans toujours savoir quel en est l’enjeu ni même, parfois, quel est l’adversaire.

En attendant, si l’avenir du Betfirst Liège Basket est assuré, il reste aux Wolves à bâtir le leur. Et, même si la licence a encore été obtenue en appel, la construction de la nouvelle équipe risque d’être compliquée.

Daniel Devos

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