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Spa veut jeter ses dernières forces dans la lutte pour le maintien

L’an passé, le Casino Spa avait lutté jusqu’au bout avec Ninane pour la première place de la Top Division Men 2. Cette année, pour trouver trace des Spadois, il faut prendre le classement à l’envers. Que s’est-il passé pour en arriver là ? « Après quelques matches, on a perdu notre distributeur Jérémy Deblond qui s’est déchiré les ligaments croisés », explique le président Michel Collard. « C’était un élément essentiel. Par la suite, d’autres joueurs se sont également blessés. On n’a vraiment pas été épargnés à ce niveau. Le banc était un peu court, on s’est donc retrouvé à cours de rotations, à cours de qualité aussi sans doute. »

Spa veut encore y croire. Samedi, il accueille le Betfirst Liège Basket, qui le précède d’une place au classement. Et lors de la dernière journée, c’est Pepinster, mal embarqué lui aussi, qui se présentera au Hall sportif de La Fraineuse. « Aussi longtemps que, mathématiquement, nous ne sommes pas condamnés, nous continuerons à y croire », assure Michel Collard. « Le match de samedi sera sans doute décisif. Si nous le gagnons, il restera un espoir. En cas contraire… »

Sans être déjà résigné, le président de Spa se rend compte qu’il sera très compliqué pour son club d’échapper à la relégation. D’autant que l’équipe, sans mal jouer pour autant, reste sur une série de sept défaites d’affilée qui n’incite pas à l’optimisme. « Et qu’en plus, il y aura cinq descendants cette année, puisqu’il y a une série avec 15 équipes. Je dois donc être réaliste. Pour Spa, un retour en 1ère Régionale ne serait pas catastrophique. Il nous permettrait de lancer quelques jeunes et de jouer plus de matches à caractère régional. »

Plus globalement, Michel Collard pointe les difficultés des clubs wallons au niveau national. « Le CEP Fleurus, qui était une valeur sûre de la D2, va redescendre en D3. Et en D3, Spa mais aussi  Liège et Pepinster sont fortement menacés. Dans l’autre série, c’est Nivelles qui risque de faire la culbute. Je n’ai pas d’explications à ces difficultés rencontrées par les clubs wallons. Question de moyens financiers, sans doute. »

Daniel Devos

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