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Kontich, pour le plaisir de joueur avant tout

Les Kontich Wolves inaugureront donc, le 28 février, la nouvelle salle de Neufchâteau. Les Anversois naviguent actuellement dans le ventre mou du classement de TDM2, Série B. ils jouent surtout pour le plaisir, sans ambitions particulières. « Pour le plaisir, c’est peut-être exagéré », rectifie le délégué de l’équipe Première, Alex Faes. « Nous jouons toujours pour gagner. Cela ne réussit pas toujours, mais c’est l’objectif au coup d’envoi. Il est exact que notre principale ambition est de vivre une saison tranquille, sans être menacé de relégation mais sans nous mêler, non plus, à la lutte pour le titre. Nous n’avons pas de vedette dans l’équipe. La star, c’est le collectif. Nous avons un groupe qui vit bien ensemble, et cela s’explique par le fait que la plupart des joueurs sont originaires de Kontich. Soit ils proviennent directement des équipes de jeunes, soit ils reviennent au club après l’avoir temporairement quitté. »

Une bonne école de jeunes, donc ? « Il fut un temps, pas si éloigné, où elle était effectivement très performante. Notre plus beau fleuron, formé dans nos équipes d’âge, est Yannick Desiron qui évolue aujourd’hui en Scooore League avec Hubo Limburg United. »

Si l’on doit malgré tout citer quelques individualités, on retiendra le distributeur Miguel Gonzalez, les ailiers Jason Mommaerts et Kenny Van Wert, et le centre Bandjou Touré. Ils sont placés sous la direction du coach Marc Bouckart.

Ce dimanche après-midi, Kontich s’est baladé en première mi-temps au complexe sportif de Jumet face à des jeunes Spirous méconnaissables : c’était 29-51 à la pause. Mais les Wolves ont encore souffert en deuxième mi-temps et n’ont finalement conservé que quatre points d’avance : 77-81.

Kontich évolue en TDM2 depuis deux ans. Et l’avenir ? « La Prombas, qui gère les divisions nationales, va encore durcir les conditions d’obtention de la licence », poursuit Alex Faes. « Nous devrons certainement renforcer le Conseil d’administration. Mais nous espérons bien y parvenir. »

Daniel Devos

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