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Euro Challenge

Alost et Mons déjà qualifié, Anvers est maître de son sort

C’est un beau tir groupé qu’ont réalisé nos représentants en Eurochallenge ce mardi dernier : ils l’ont tous emporté !

A Alost, on a vécu un match comme seul l’Okapi est capable de nous en offrir : 119-118 après prolongation. Les deux équipes avaient déjà dépassé la barre des cent points après 40 minutes : 107-107. Chaque attaque, ou presque, était ponctuée d’un panier, et le plus souvent à trois points. « Ce fut un match très plaisant pour les spectateurs, mais je reconnais que nous avons encore des progrès à faire en défense », constate Brad Dean.

James Miller, le vétéran américain de Boras (35 ans, il a joué jadis avec John Tofi et Ian Hanavan à… Louvain), était intenable : 34 points (dont 6/10 à trois points) et 8 assists. Mais l’Okapi l’a finalement emporté grâce à un excellent John Tofi : 32 points, 5 rebonds et 3 assists. Avec cette victoire, Alost est déjà qualifié avant la dernière journée et est aussi déjà assuré de la première place du groupe. « On participe à l’Eurochallenge depuis plusieurs années, mais à ma connaissance, c’est la première fois qu’on termine 1er », se réjouit Brad Dean.

Belfius Mons-Hainaut est, lui aussi, déjà qualifié grâce à sa victoire 83-85 en terres finlandaises, face à Kataja. Ce sera probablement en deuxième position, à moins de battre Nanterre avec un gros écart, mardi prochain. Mais Benfica et Kataja sont déjà largués.

Port of Antwerp Giants, enfin, n’est pas encore qualifié mais est maître de son sort. Sa victoire 92-82 contre Bielle, équipe de Série B qui a gagné la Coupe d’Italie, lui permet d’avoir un goal-average positif par rapport aux Italiens. Les Anversois se qualifieront s’ils battent Kotka mardi prochain, à la Lotto Arena.

Nos trois représentants sont donc en mesure de se qualifier. Sportivement, c’est très réjouissant. Mais les trésoriers se grattent déjà les cheveux. Au deuxième tour, il n’y a plus de critères géographiques qui entrent en ligne de compte pour la composition des poules. Il risque donc d’y avoir de longs et coûteux déplacement. Ainsi, c’est peut-être un déplacement à Astana, au Kazakhstan, qui attend Okapi Aalstar.

Daniel Devos

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