En avril, c’était la fête à Waregem : le club venait d’être sacré champion de D2 à d’issue d’une finale de playoffs haletante contre Gembo Borgerhout. Aujourd’hui, pour trouver trace des champions en titre, il faut descendre jusqu’à la 12e place du classement. Une place que les Flandriens partagent avec le New Bavi Vilvorde, tout juste promu de D3. La faute aux innombrables blessés qui ont décimé l’effectif. « C’est très frustrant », concède le coach Sven De Clercq. « Nous savons qu’au complet, nous avons l’une des meilleures équipes de la série. Mais nous sommes confrontés à une situation face à laquelle nous sommes impuissants. C’est la poisse, tout simplement. »
Et il faudra encore patienter quelque temps pour en revenir à une situation normale. « Pour Stan Naudts, la saison est hélas déjà terminée. Lars Delepelaere ne reviendra pas avant février. Brecht Guillemyn est le plus proche d’un retour. La seule éclaircie est le retour de Thomas Foucart, qui a aussi été blessé mais qui a rejoué le week-end dernier. Ce qui complique encore la situation, c’est que tous nos blessés sont des joueurs de périmètre. »
Et à l’intérieur, Sébastien Vermeulen a dû arrêter sa carrière en raison de ses problèmes cardiaques. Il a été remplacé par Michaël Linskens, qui donne satisfaction.
Comment le club vit-il la situation actuelle ? « C’est surtout frustrant pour les joueurs et la direction », estime De Clercq. « Ils font le maximum, mais dans les circonstances actuelles, on est trop courts. »
Dans ces conditions, que peut encore espérer Waregem de cette saison ? Assurer son… maintien ? « C’est le minimum », rétorque Sven De Clercq. « On a la chance que les playoffs se disputeront à huit cette saison. On sait qu’atteindre la huitième place sera très difficile, mais c’est notre objectif. »
Et à ce moment-là, tout redeviendrait possible. Même… reconquérir le titre de champion. Il y a quelques années, Zwevezele était devenu champion en partant de la cinquième place et en n’ayant donc jamais l’avantage du terrain en playoffs. Ni en quart, ni en demi, ni en finale. Dans cette équipe, il y avait notamment un certain Stan Naudts, aujourd’hui sur la touche pour de longs mois. Mais, à Waregem, personne ne veut tirer de plans sur la comète.
Ce week-end, Bent Schoenen Waregem se déplace à Saint-Nicolas, un autre habitué des playoffs qui vit des moments difficiles.
Daniel Devos