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Pour Dennis Donkor, tout est une question de confiance

Hier, Hubo Limburg United à reçu & battu le Basic-Fit Brussels sur le score de 102 – 88… l’équipe qu’il avait éliminée en huitièmes de finale de la Coupe de Belgique. Au contraire des Bruxellois, toujours à la peine, les Limbourgeois font très belle figure pour leurs débuts en D1. Ils sont l’une des révélations, et le coach Brian Lynch a adopté un style très agréable pour le public… avec d’anciens joueurs de Port of Antwerp Giants, qui avaient rarement voix au chapitre à la Lotto Arena. L’un d’eux est Dennis Donkor, qui a déjà sorti plusieurs matches à 15 points. Mardi, il est retourné à Anvers pour le quart de finale aller de la Coupe de Belgique. Il a inscrit 9 points, tous en première mi-temps. « C’était forcément un match spécial pour moi », reconnaît-il, « puisque j’ai passé sept ans chez les Giants. Je me suis efforcé de faire abstraction du contexte et de me concentrer sur ma tâche, comme lors d’un match normal. Malheureusement, on était handicapé par les absences de Barry Stewart et Jesse Sanders, et comme on a manqué de rotations, on était trop fatigués pour pouvoir rivaliser avec Anvers en deuxième mi-temps. »

Comment explique-t-il qu’il explose à Hasselt alors qu’à Anvers, il était confiné au banc ? « Vous venez de donner l’explication », rétorque-t-il. « Pour pouvoir s’exprimer, il faut jouer. Or, à Anvers, je ne jouais pas. A Hasselt, je suis tombé sur un coach qui me fait confiance. Cette confiance est essentielle pour un shooteur. »

Brian Lynch, le coach en question, était pourtant l’assistant de Paul Vervaeck à Anvers, la saison dernière. « Mais leurs visions sont totalement différentes », constate Donkor.

Daniel Devos

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