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Senne Geukens : « J’avais toujours gardé l’ambition de rejouer en D1 »

A 31 ans, Senne Geukens est de retour sur les terrains de D1 après deux années passées dans l’antichambre, à Sint-Jan Antwerpen. Cette saison, il défendra les couleurs de Kangoeroes Willebroek. Et mercredi, en Coupe de Belgique face à Port of Antwerp Giants, il fut le meilleur belge de son équipe. « Personnellement, mon niveau ne m’a pas surpris », affirme-t-il. « Je me suis toujours soigné, j’ai entretenu ma condition et j’ai toujours vécu comme un sportif.  Par ailleurs, la D1 n’est pas une découverte pour moi. J’ai sept ans d’expérience en D1. D’abord à Anvers, puis à Ostende et enfin à Gand, où un projet avec huit joueurs belges et deux joueurs américains avait été mis en place. Il a malheureusement fait long feu. Lorsque Gand a décidé d’arrêter ses activités au plus haut niveau, je me suis retrouvé en D2, à Sint-Jan.»

Cet été, c’est Sint-Jan Antwerpen qui a arrêté les frais. Et Geukens est repassé de la D2 à la D1. « Peut-être aurais-je franchi le pas malgré tout, même si Sint-Jan avait continué. J’ai toujours gardé l’ambition de rejouer, un jour, en D1. Il fallait simplement attendre qu’une occasion se présente. Elle s’est présentée cette année et je l’ai saisie. Lorsque la D1 s’était réduite à huit équipes, et était très américanisée, c’était compliqué pour les joueurs belges. Aujourd’hui, avec onze équipes dont plusieurs accordent une large confiance aux joueurs nationaux, il y a moyen de faire son trou.»

On affirme que cette équipe des Kangoeroes est plus forte que la saison dernière. « Je peux difficilement comparer », coupe d’emblée Geukens, « car j’ai vu très peu de matches des Kangoeroes l’an passé. Cette équipe-ci me semble en tout cas compétitive. L’état d’esprit est bon, on met beaucoup de cœur à l’ouvrage. Mercredi, on était privés d’Anthony Chada et de Jonathan Dubas, blessés. On était un peu courts au niveau des rotations. Mais, au complet, on devrait en faire souffrir plus d’un. »

De retour en D1, Geukens entend bien y rester. « Il me reste quatre ou cinq belles années devant moi et je compte bien en profiter. »

Daniel Devos

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