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D2: New Alsavin Belgrade est la 15e équipe de l’antichambre

Suite aux nombreux désistements, la fédération a lancé un appel tous azimuts pour compléter le plateau de la D2 qui, selon les accords pris durant l’été 2013, doit comporter 15 équipes cette saison (pour être ramené à 14 l’an prochain). Elle a finalement trouvé un écho favorable en province de Namur : New Alsavin Belgrade a accepté de relever le défi. « Ce n’était pas du tout prévu au départ », admet le président Eric Tillieux. « Notre objectif, en début de saison, était simplement d’assurer notre maintien. Mais, lorsque la fédération nous a contactés, nous avons considéré qu’il s’agissait d’une opportunité à saisir. C’est une récompense pour nos jeunes joueurs qui ont livré une saison remarquable. Nous nous étions déjà renforcés dans l’optique de la prochaine saison en D3, mais rien ne dit que nous aurions obtenu un aussi beau classement que cette année. Cette occasion d’évoluer en D2 ne se représentera peut-être plus. »

La perspective d’évoluer un échelon plus haut n’effraie pas le New Alsavin Belgrade. « Pourquoi devrions-nous avoir peur ? Sportivement, nous ne risquons qu’une chose : redescendre après un an. Et nos jeunes auront emmagasiné une belle expérience. En plus, il y aura cinq montants de D3 : certaines équipes ne nous seront donc pas inconnues. Cette montée est aussi une occasion de replacer Namur sur la carte du basket au niveau masculin. Il y avait des années qu’un club de la province n’avait plus évolue à ce niveau. Et nous évoluerons avec un effectif à 100% namurois, c’est aussi une fierté. »

La perspective d’être un peu isolé en tant que francophone n’effraie pas davantage le New Alsavin. Seuls le CEP Fleurus et Belfius Mons-Hainaut représentent en effet le sud du pays en D2. « Déjà, en D3, nous n’avions qu’un seul derby : contre Loyers. Alors, pour nous, cela ne change pas grand-chose. En D2, nous aurons droit à quelques belles affiches qui pourraient séduire nos supporters. »

Les infrastructures, pour autant, ne seront pas modernisées. « La Ville de Namur nous a promis d’agrandir les vestiaires, mais pas avant 2015. Tant pis : notre petite salle vétuste pourrait aussi être un atout. Des équipes habituées à évoluer dans des installations plus confortables pourraient être dépaysées. »

Daniel Devos

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