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Thomas Dreesen : « Je dépends de mes coéquipiers »

Après la belle victoire conquise en milieu de semaine contre Ostende, le coach Brad Dean avait déclaré : « Nous n’avons pas abandonné l’idée de conquérir la 4e place (et donc, l’avantage du terrain en quart de finale des playoffs). Mais pour cela, il faudra réaliser l’un ou l’autre résultat surprenant… comme s’imposer à Charleroi, par exemple. »

C’est désormais chose faite : ce dimanche, Okapi Aalstar s’est imposé pour la deuxième fois de la saison au Spiroudôme (74-75 après la démonstration réalisée lors de la journée d’ouverture). L’Okapi est désormais au complet et semble avoir mangé son pain noir. « Derek Raivio retrouve le rythme et Thomas Dreesen est sorti du trou dans lequel il s’était enfoncé », constate Brad Dean.

Et de fait : ce pur shooteur à trois points avait rentré 5 missiles lors du match au Basic-Fit Brussels et 5 autres missiles mercredi contre Ostende. Hier, il n’a rentré que 9 points (3 « bombes », forcément, puisqu’il ne tire qu’au-delà des 6m75) mais sa tentative désespérée, au buzzer du premier quart-temps (un envoi de 12 mètres), se révéla décisive puisque les Alostois se sont imposés d’un petit point au final.

Dreesen a donc retrouvé sa « patte » : « Il était temps », soupire-t-il. « C’est vrai que j’ai connu une longue période de disette. Mais, avec le type de jeu qui est le mien, je suis aussi dépendant de mes coéquipiers. Je dois être isolé pour rentrer mes tirs à trois points, je ne suis pas capable de créer moi-même mes propres situations de shoot… »

La 4e place reste toutefois très éloignée, puisque malgré la victoire au Spiroudôme ce dimanche, l’Okapi compte toujours deux défaites de plus que Charleroi.

Daniel Devos

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