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TDM2B : Ruben Luyten vise le top 3 avec Willebroek

En battant Oxaco Boechout 81-72 jeudi soir, le Basket Willebroek s’est qualifié pour le prochain tour de la Coupe de Belgique, dans un groupe de trois équipes seulement et relativement abordable, qui comprenait Aarschot, antépénultième en TDM2 la saison dernière et en pleine reconstruction, et donc Oxaco Boechout qui évolue certes en TDM1 mais qui a été fortement rajeuni et est également en pleine reconstruction.

« Cette qualification est importante pour le club », assure Ruben Luyten, shooteur émérite et désormais joueur d’expérience à 32 ans. « Si l’on peut jouer contre un club de BNXT League, ce n’est jamais négligeable. »

Ruben Luyten entame déjà sa cinquième saison à Willebroek. Comment juge-t-il l’équipe de cette saison, par rapport aux précédentes ? « Elle est meilleure. Nous avons désormais dix joueurs performants, alors que nous n’en avions que sept ou huit la saison dernière. Les joueurs qui sont partis ont été remplacés par d’autres joueurs, meilleurs que les précédents. Par conséquent, nous devons revoir nos ambitions à la hausse. J’estime que nous devons viser le Top 3, donc les play-offs. »

S’il a prolongé, c’est qu’il se sent bien dans ce club. « C’est un club familial, où l’ambiance est bonne et les conditions de travail agréables. En plus, ce n’est pas trop loin de mon domicile, puisque j’habite à Dilbeek. »

C’est aussi un club où l’on trouve quelques ‘fils de…’, puisque parmi les coéquipiers de Ruben Luyten figurent Robin Haerbos (fils de Guy Haerbos) et Bowie Lenaerts (fils d’Eddy Lenaerts).

Ruben Luyten, lui, est un ancien Espoir de l’Okapi Alost. « Mes meilleurs souvenirs ? La victoire en Coupe de Belgique (en 2012, ndlr). Et aussi les matches européens que j’ai eu la chance de disputer. Aurais-je pu récolter davantage de ma carrière ? Je ne sais pas, c’était une autre époque. En ces temps-là, il y avait six joueurs américains dans l’équipe, c’était difficile pour un jeune de percer. Il faut un peu de chance, aussi. Aujourd’hui, je combine le basket avec un job dans l’enseignement, c’est bien aussi. »

Daniel Devos

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