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Les jumeaux Joeri et Joren séparés pour la première fois

Jusqu’ici, ils étaient inséparables. Les frères jumeaux Joeri et Joren Vermoesen ont fait toute leur carrière de basketteur ensemble. D’abord dans les équipes de jeunes de l’Okapi Alost. Puis, lorsqu’ils ont percé en équipe première. Ensuite, aux Sint-Niklase Condors et aux Gent Hawks, chaque fois en D2. Et encore, lorsqu’ils ont effectué un retour à l’Okapi Alost la saison dernière. Mais, cet été, leurs routes se sont séparées. Joeri a signé à Oostkamp alors que Joren a rejoint l’Avanti Bruges. Deux clubs de TDM2 mais qui, bien que proches géographiquement, n’évolueront pas dans la même série. Ils ne s’affronteront donc pas.

« Je ne devais pas quitter à tout prix l’Okapi Alost, mais j’ai encore un boulot en dehors du basket et cela devenait compliquer de combiner les deux », explique Joeri.

« C’était difficile de trouver un club qui voulait bien nous prendre tous les deux », rétorque Joren.

« En fait, j’ai discuté avec l’Avanti Bruges également, mais finalement ils ont pris Joren », révèle Joeri.

La saison dernière, l’Okapi Alost comptait beaucoup sur le retour des frères Vermoesen. Mais, en fin de compte, ce sont les jeunes Siebe Ledegen, Stef Schauvliger et Glenn Temmerman qui ont explosé, et les jumeaux ont moins joué qu’on avait escompté. C’est encore plus vrai dans le cas de Joren, qui a eu la malchance de se blesser au ménisque en janvier (déchirure des ligaments croisés antérieurs) et qui a loupé la fin de saison. « Et la poisse ne me quitte pas, puisque… je suis à nouveau blessé », soupire Joren. « Une déchirure musculaire, mais elle m’écartera quand même des terrains pendant cinq à six semaines. »

Coïncidence : chez les filles également, deux sœurs jumelles seront séparées pour la première fois : Billie Massey reste à l’Estudiantes Madrid, alors que Becky Massey part à San Sebastian.

Il reste cependant d’autres paires de jumeaux inséparables dans le basket belge. Comme Remco et Tiago Nunes à Louvain, ou Thibaut et Romain Bronchart au L’9 Flénu.

Daniel Devos

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