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L’Euroleague est terminée pour Braine : 1 victoire et 13 défaites

La campagne d’Euroleague du Mithra Castors Braine s’est terminée mercredi soir au Spiroudome de Charleroi sur une 13edéfaite d’affilée. Celle-ci était attendue : face à l’ogre russe de l’UMMC Ekaterinbourg, tout le monde s’incline. Les Brainoises l’ont fait avec les honneurs : 69-95, c’est moins humiliant que le 101-51 du match aller. Certes, les Russes s’étaient privées d’Emma Meesseman, légèrement blessée, et n’ont jamais réellement appuyé sur l’accélérateur, sauf pendant le deuxième quart-temps pour virer à 31-61 au repos, mais les Brainoises n’ont cette fois pas baissé les bras et la jeune Maxuella Lisowa s’est même fait plaisir en inscrivant six points en fin de match. Mais, à l’heure du bilan, les conclusions sont peu réjouissantes.

« Le bilan ? Je serais de mauvaise foi en prétendant qu’il est positif », reconnaît le coach Pascal Angillis. « Une seule victoire, c’est évidemment beaucoup trop peu. Nous aurions pu en obtenir d’autres, en début de saison. Contre Villeneuve d’Ascq et Orenburg, par exemple. C’est surtout cette dernière défaite qui nous a fait très mal. Nous avons mené de 13 points, pour nous incliner de 2 points. Ce soir-là, les filles ont pris un coup sur la tête. Je suis persuadé que, si nous avions gagné ce match-là, nous aurions affiché davantage de ressources mentales par la suite, au lieu de baisser les bras au moindre contretemps comme cela a trop souvent été le cas. »

Les raisons de l’échec ? « Nous avons souffert au niveau physique et au rebond », poursuit Pascal Angillis. « C’est une question de budget. Certes, nous avons fait l’effort de recruter une joueuse de 1m97 pendant l’été, mais si, en plus d’être grande, Ruth Hamblin avait été une excellente rebondeuse, une excellente marqueuse et une excellente passeuse, elle aurait signé ailleurs qu’à Braine. Nous avons aussi encaissé 33 points de moyenne par match sur des pertes de balles, c’est beaucoup trop. A notre décharge, l’accumulation des blessures n’a rien arrangé. Certaines joueuses ont dû changer de position pour compenser les absences, et comme l’enchaînement des matches et des voyages nous empêchaient de nous entraîner régulièrement, elles ont perdu leurs repères. Je suis cependant satisfait de la mentalité affichée lors des derniers matches. A Villeneuve d’Ascq, nous avons envisagé la victoire pendant trois quart-temps. Mais il faut se dire qu’aller gagner là-bas n’aurait pas été suffisant pour atteindre la 6eplace, car Schio et Orenburg se sont sérieusement renforcé et ont opéré une remontée spectaculaire. »

La campagne européenne terminée, Braine va pouvoir se concentrer sur les tâches nationales. Et celles-ci ne s’annoncent pas de tout repos. Après le déplacement à Anvers, samedi, les Brabançonnes affronteront Namur à trois reprises : deux fois en Coupe de Belgique et une fois en championnat. Et, dans les conditions actuelles, ce n’est pas gagné d’avance.

DanielDevos

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