26-8 après un quart-temps, 45-26 à la mi-temps. Au vu de l’évolution du score, on avait du mal à déceler qui était le leader et qui était l’antépénultième du classement. Rien ne tournait dans les rangs de Lommel (photo), alors que Geel réalisait le match parfait. « Nous étions à la rue en début de match », reconnait le coach de Lommel, Ludo Horions. « Pas du tout concentrés. A la mi-temps, j’ai passé un savon à mes joueurs. J’ai eu des mots très durs. »
Et la machine s’est mise en route. Les tirs ont commencé à entrer, et l’avance de Geel a fondu comme neige au soleil. Lommel est revenu à un point à 8 minutes du terme (56-55) et est passé devant deux minutes plus tard (58-59). « Tout commence par la défense », souligne Ludo Horions. « Nous avons resserré les boulons derrière, et à partir de là, nous avons eu plus de possibilités en attaque également. »
Mais Geel a eu un sursaut d’orgueil. A trois minutes de la fin, l’équipe locale a repris cinq points d‘avance (68-63). Pas assez toutefois, car Lommel est repassé devant et a réussi à l’emporter (68-69) malgré un dernier tir à trois points de l’équipe locale, qui a tourné sur le cercle. « C’est une défaite particulièrement amère », soupire le coach de Geel, Dirk Van Dongen. « Avoir autant d’avance (jusqu’à 23 points, ndlr) et malgré tout devoir s’incliner, c’est dur. Mais je veux retenir le positif : nous avons tenu la dragée haute au leader de la série. Il faut construire là-dessus. »
Car Geel n’occupe que la 12e place au classement et n’est pas encore sauvé. « Pour la suite, on verra », rétorque le distributeur local, l’expérimenté Wim Vandeweyer. « Nous prendrons match par match. D’abord, il va falloir digérer cette défaite-ci. Que s’est-il passé ? Nous avons débuté la deuxième mi-temps par un 0-10 et nous avons perdu les pédales… »
Daniel Devos