Vincent Kesteloot avait sans doute rêvé d’un autre retour au Forum d’Alost : avec sa nouvelle équipe du BC Telenet Ostende, il s’est incliné 84-69 et lui-même n’a inscrit que 4 points. Durant l’été, l’ailier anversois a en effet quitté le Forum pour rejoindre le Versluys Dôme. « Je n’oublie pas ces deux années au Forum », affirme-t-il. « Deux belles années qui m’ont permis de remporter le titre d’Espoir de l’Année en 2015 et de disputer la finale des play-offs l’an passé… contre Ostende. Je m’y suis également fait beaucoup d’amis, que j’ai eu du plaisir à revoir. »
Vincent Kesteloot, homonyme d’un… réalisateur de cinéma, chef décorateur et directeur artistique né à Lille, s’est rapidement intégré à Ostende. La plupart du temps, il débute les matches dans le cinq de base et convient très bien dans le système de Dario Gjergja. « Je suis très content d’avoir choisi Ostende et de la rapidité avec laquelle je me suis fondu dans le collectif », poursuit-il. « Dans cette optique, ma campagne estivale avec les Belgian Lions m’a été très utile. J’y ai côtoyé des joueurs du BCO comme Jean-Salumu, Pierre-Antoine Gillet et Khalid Boukichou, ce qui m’a permis de ne pas débarquer en terrain totalement inconnu. J’ai également eu des entraînements très intensifs sous la houlette d’Eddy Casteels, ce qui m’a rapproché des exigences de Dario Gjerga. »
Qu’en est-il, précisément, du coach croate ? « Il est très différent de Brad Dean », estime Kesteloot. « Avec lui, il n’y a pas 36 solutions : on doit écouter ce qu’il dit et appliquer les directives, point à la ligne. Il est très exigeant, mais cela m’a permis d’encore progresser. Au niveau des fondamentaux, du shoot, des aides défensives, du collectif défensif… Sans vouloir dénigrer mon ancien club, c’est tout de même un niveau supérieur à celui d’Alost. »
Les objectifs pour la fin de saison sont connus : « D’abord essayer de remporter une nouvelle Coupe de Belgique, le 19 février contre Hubo Limburg United. Au passage, essayer d’aller le plus loin possible en FIBA Europe Cup, à commencer par Pau-Lacq-Orthez les 8 et 22 février. Et puis, il y aura les play-offs, avec l’ambition de remporter un nouveau titre pour le BCO et un premier titre personnel pour moi. »
Daniel Devos