Il est originaire de Beez, en province de Namur. C’est là qu’il a fait ses premiers pas de basketteur. Via Bouge et Jambes, il a ensuite rejoint Belgrade et le centre de formation de l’AWBB. Puis, à 18 ans, il émigré en Flandres et plus précisément au Crelan Okapi Aalstar. « C’est Steve Ibens, que j’avais eu comme coach en équipe nationale U18, qui m’a convaincu de rejoindre Alost », se souvient Simon Chapelle. « Je ne l’ai pas regretté. Je n’ai pas atteint l’équipe Première, mais j’ai beaucoup appris là-bas. La formation est excellente à Alost. »
Depuis cette saison, c’est dans la capitale que ce poste 3/4 exerce ses talents. « Je sus en première année de kiné à l’ULB Erasme et je cherchais une double affiliation sur Bruxelles », poursuit-il. « Pour le club de D1, il n’y avait pas l’embarras du choix, puisque le Basic-Fit Brussels est le seul représentant de l’élite dans la capitale. Moi, cela me convenait. Le coach Serge Crèvecoeur s’est alors mis à la recherche d’un club de division inférieure où je pourrais acquérir du temps de jeu. Le RPC Anderlecht, qui est monté en D2 durant l’été, m’a accueilli. Par rapport à Alost, c’est un niveau supérieur puisque l’équipe B de l’Okapi évoluait en D3 et a été reléguée en 1ste Landelijke. La D2 – ou TDM1 comme on l’appelle désormais – est un championnat très compétitif. Je dispute des gros matches chaque week-end. »
Simon Chapelle poursuit un objectif : « Devenir un joueur de D1, ou à défaut, une valeur sûre en D2. Pour l’instant, je dois combiner mes études de kiné et les entraînements au Brussels et au RPC Anderlecht. C’est une question d’organisation. »
Monté suite à la cessation d’activités des Sint-Niklase Condors, le RPC Anderlecht a connu un début de championnat compliqué. « Effectivement, on s’est pris quelques grosses défaites. Mais progressivement, avec aussi l’arrivée de joueurs comme Geoffrey Hockins et Yannick Moray, on a trouvé le rythme et on a conquis trois victoires : contre Soba, Ekeren et Ninane. »
Le RPC Anderlecht espérait bien conquérir une quatrième victoire, ce samedi, avec la venue du Melco Ypres, un concurrent direct. Mais il n’est pas parvenu à ses fins : dans leur salle Simonet, les Anderlechtois se sont inclinés 72-79 malgré 24 points de Geoffrey Hockins et 16 points de Yannick Moray, et font la mauvaise opération du week-end. La lutte contre la relégation sera acharnée jusqu’au bout.
Daniel Devos