Ce fut, durant plusieurs années d’affilée (à l’exception de la saison dernière où Houthalen s’était invité à la fête), l’affiche de la finale des play-offs. Ce dimanche, Gembo-Waregem opposait les deux premiers de TDM1 (deux défaites chacun). Le vainqueur de l’affrontement était donc certain de s’isoler en tête du classement. Un duel suivi par un invité de marque : Saint-Nicolas était aux premières loges, accompagné par le Père Fouettard. Ce dernier a surtout fouetté les joueurs locaux, incapables de se sortir de l’étreinte des visiteurs et qui ont vu l’écart s’accentuer au fil du match : 18-26 au quart-temps, 28-40 à la mi-temps, 47-68 après 30 minutes et 58-90 au coup de sifflet final. Une véritable humiliation. Waregem, qui avait érigé une défense de fer, est donc reparti avec les bonbons, autrement dit la victoire synonyme de première place.
« Nous avons parfaitement respecté les consignes du coach, qui avait demandé un pressing permanent pour perturber les shooteurs adverses, et voilà le résultat », se réjouit Aaron Van Vooren, auteur de 25 points et 5 rebonds. Le coach Olivier Foucart attendait également une réaction après l’élimination en Coupe VBL des œuvres de Gent Hawks et celle-ci est survenue. « Effectivement », confirme Van Vooren. « Une équipe comme la nôtre ne peut pas se permettre d’être battue à deux reprises à domicile par Gent Hawks (une fois en coupe et une fois en championnat). Nous étions un peu revanchards par rapport à cette élimination.»
A-t-on retrouvé le Waregem taille champion ? « Si je me base sur le match de ce dimanche à Borgerhout, je répondrais que oui », poursuit Van Vooren. « Mais il faut pouvoir reproduire ce genre de prestation chaque semaine. »
Aaron Van Vooren vit sa deuxième saison à Waregem. Il était arrivé en 2015 en provenance du Falco Gand, en même temps que le coach Olivier Foucart, et avait directement remporté le titre. « Ce fut une saison fantastique », se souvient-il. Par rapport à la saison dernière, l’équipe a peu changé. « Elle a simplement été un peu rajeunie, avec les arrivées de Robbe Naudts et de Stijn De Clercq qui se sont parfaitement intégrés et se sont mis au diapason des autres. Ce sont, eux aussi, de gros travailleurs et c’est ce qui caractérise l’équipe, en plus de l’expérience.
Daniel Devos