Nicolas Neskens a disputé, dimanche matin à Pepinster, son dernier match sous les couleurs de Loyers. A 30 ans, il a choisi de rejoindre le RPC Anderlecht. « Essentiellement pour me rapprocher de mon domicile », explique-t-il. « J’habite à Bruxelles, et les déplacements devenaient pesants. Surtout vis-à-vis de ma fille, que je voyais trop peu. Je pourrai mieux m’occuper d’elle, désormais. Je ne pars pas sans un pincement au cœur : ces deux saisons passées à Loyers furent les plus belles de ma carrière. Au niveau de l’organisation, de l’ambiance, du staff et de la solidarité entre les joueurs, c’est le meilleur club que j’ai connu. »
Et pourtant, le bougre a pas mal bourlingué : Fleurus, Gilly et même un passage à Epinal, en Nationale 1, le troisième échelon du basket français. « Ce fut une belle expérience, mais l’ambiance était beaucoup moins familiale qu’en D3 belge. »
Avec le RPC Anderlecht (ex-RPC Schaerbeek), il rejoint un club qui s’est sauvé d’extrême justesse ces deux dernières saisons. « L’objectif est évidemment d’éviter ces sueurs de fin de saison. Il y a un nouveau projet. Et le fait d’être coaché par Philippe Hoornaert est déjà, en soi, un gage d’ambition. »
Daniel Devos