La fédération a donc tout de même trouvé un candidat supplémentaire pour rejoindre la D2 : New Bavi Vilvoorde, 3e de D3A, a accepté de relever le défi. « Au départ de la saison, notre ambition était simplement de réussir un bon championnat », explique le président Jan Eyndels. « Cette troisième place nous comblait amplement. Puis, vous savez comme moi que plusieurs clubs de D2 ont décidé de cesser leurs activités. En D3, certains clubs n’étaient pas chauds non plus à l’idée d’accepter une promotion. Lorsque la fédération nous a contactés, nous avons évalué le pour et le contre. Le droit d’inscription est plus élevé en D2 qu’en D3, mais nous avons fait les comptes et avons estimé que nous étions en mesure de les supporter. Nous ne ferons pas de folies pour autant. Notre club est désormais assaini financièrement et nous tenons à ce qu’il le reste. Notre effectif restera sensiblement identique. Nous avons une équipe très jeune. Si nous parvenons à nous maintenir, ce sera tout bénéfice. En cas contraire, nos jeunes auront acquis de l’expérience et recommenceront simplement en D3 la saison suivante. »
Vilvoorde fut, jadis, une place forte du basket belge. L’équipe a longtemps évolué en D1. Puis, elle est tombée en faillite. « En 2006, nous sommes repartis en P3 sous l’appellation de New Bavi », se souvient le président. « Nous avons gravi, un à un, tous les échelons en recommençant depuis la base, avec des jeunes du cru. Aujourd’hui, nous voilà donc en D2. La participation au championnat de l’antichambre incitera peut-être certains supporters d’autrefois à reprendre le chemin de la salle. On ne demande que cela. Il n’y a pas beaucoup d’autres clubs sportifs de pointe à Vilvoorde. Le football, par exemple, évolue à un niveau très bas. C’est une chance à saisir pour le basket, qui jouit d’une certaine tradition dans notre cité. »
Daniel Devos