Mauvaise nouvelle pour la BNXT League : Donar Groningen a déposé son bilan. C’est ce qui a été annoncé lors d’une conférence de presse dans cette ville du Nord des Pays-Bas. Le club espère toujours un redémarrage et examine s’il existe des possibilités d’encore évoluer au plus haut niveau lors de la saison à venir. Mais le groupe de travail, chargé de sauver le club au cours des six dernières semaines, admet volontiers que les chances sont minces.
Le coup de grâce a été porté par ce que Donar a qualifié de « demande invraisemblablement élevée » de la part du fisc néerlandais. « Ce dernier est arrivé à la dernière minute avec un avis d’imposition supplémentaire de 1,6 million d’euros », a expliqué Jakob Klompien, président du groupe de travail sur le sauvetage.
Jakob Klompien a qualifié la faillite de Donar de « jour noir » pour le basket-ball. Selon lui, si l’on en est arrivé là, c’est la faute d’un trésorier qui a « complètement paniqué » et « vécu dans une réalité parallèle ».
Un administrateur judiciaire sera nommé par le tribunal. Une nouvelle société anonyme veut demander au curateur de lui transférer la licence sous conditions pour participer à la BNXT League 23-24. Si le curateur ne donne pas son accord, Donar espère un redémarrage avec l’aide de tous les autres clubs de BNXT. « Les chances de réussite sont minces », a immédiatement admis Klompien.
Si Groningen se retire, 19 clubs entameront la troisième saison de la compétition de basket-ball belgo-néerlandaise le 22 septembre : 11 équipes belges, dont le nouveau venu Kortrijk Spurs, et huit néerlandaises.
Daniel Devos