La saison dernière, le match entre le Bavi Vilvoorde et le RPC Anderlecht n’avait pas pu avoir lieu : la pandémie de Covid-19 avait mis un terme à la compétition avant que l’affrontement entre les deux équipes ne figure au programme. Et, cette saison, le match du premier tour avait aussi dû être reporté. C’est donc la première fois, ce mercredi, que Frédéric Marbaix retournera dans le club du Brabant flamand où il a quand même passé huit saisons.
« Et j’en ai gardé de très bons souvenirs », souligne-t-il. « J’ai eu la chance de connaître la montée en deuxième division. Les dernières saisons ont été plus compliquées, et le club a parfois dû se battre pour son maintien, mais je ne suis pas surpris par leurs bons résultats actuels et la deuxième place qu’ils occupent. Ils ont de très bons joueurs et aussi un très bon coach. »
Plus surprenant peut-être, c’est la position peu reluisante du RPC Anderlecht, qui se traîne dans les bas-fonds du classement alors que, là aussi, il y a de très bons joueurs. « C’est un ensemble de facteurs qui nous a conduit là. Il y a eu le Covid-19, puis la reprise, des changements sont intervenus dans l’effectif. En plus, cette saison, il n’y a pas de descendants, l’enjeu a donc un peu disparu dans notre chef. »
En plus de son parcours de joueur, Frédéric Marbaix donne aussi des entraînements spécifiques aux joueuses de Kangoeroes Basket Mechelen, en Top Division Women. « Un début de reconversion. Je ne sais pas, on n’en est pas encore là. Pour l’instant, c’est compatible avec ma vie de père de famille, et je ne vois pas plus loin. »
Daniel Devos