Dimanche, le match entre les Antwerp Giants et le Spirou Charleroi figure au programme. Ce sera la première fois que Yoeri Schoepen rejouera dans la Lotto Arena depuis son départ pour le Dôme. « Ce retour à Anvers me rappellera bien des souvenirs », confie-t-il. « J’y ai passées tellement de belles années, depuis mon plus jeune âge (NDLR : 15 ans au total). Avec, en point d’orgue, la saison dernière où nous avons remporté la Coupe de Belgique et terminé 3ede la FIBA Champions League. J’étais arrivé en fin de contrat et nous n’avons pas pu trouver un terrain d’entente pour une prolongation, d’où mon départ pour le Spirou. »
Où, à l’image de l’équipe, il a connu des hauts et des bas. « Au niveau des entraînements et des séances vidéo, ce n’est pas très différent d’Anvers. Ce qui diffère un peu, c’est qu’on attend davantage de moi que je participe au jeu. Je ne peux pas me contenter d’attendre le ballon pour enfiler les paniers à trois points. Et puis, je dois m’habituer à mon nouvel environnement. Je suis quelqu’un d’assez casanier, j’aime passer du temps chez moi avec la famille et les amis. C’est moins souvent le cas à Charleroi. Je ne dis pas que j’ai le mal du pays, mais c’est une question d’adaptation. »
Comme dans le jeu de Charleroi : là aussi, l’adaptation prend un peu de temps. « Sam Rotsaert prône la même philosophie que Pascal Angillis, il travaille dans la continuité. Au niveau du pivot, nous avons récemment accueilli Khalid Boukichou. C’était nécessaire, car il nous manquait quelqu’un capable de jouer dos à l’anneau. Mais là aussi, nous cherchons encore la bonne alchimie. Ses partenaires doivent apprendre à jouer avec lui. Mais cela viendra, j’en suis sûr. »
Déjà dimanche, à Anvers ? « Les Giants n’ont pas encore perdu à domicile en championnat, c’est donc un match compliqué qui nous attend. Mais nous jouerons crânement notre chance. »
Daniel Devos