Le Royal IV Brussels a assurément réussi la performance du week-end en battant le leader, Oxaco Boechout, sur le score sans appel de 86-70. Au début du mois de janvier, les Bruxellois avaient déjà battu le Basics Melsele, également leader à l’époque, sur le score de 67-63. Le problème, c’est qu’entre les deux, ils s’étaient fait surprendre au Palais du Midi par… Lommel : 67-80 !
Une question de motivation ? « Dans un bon jour, on est capable de battre n’importe quel adversaire », affirme le coach Nicolas Joostens. « Et samedi, contrairement à ce qui avait été le cas contre Lommel, on était au complet et dans un très bon jour. Raphaël Morini a inscrit 26 points avec un beau 6 sur 7 à trois points, Fayçal Laït a distribué 10 assists et Senna Hounhanou a très bien défendu contre Nick Celis. Ce n’est pas toujours le cas. Notre effectif n’est pas pléthorique, et lorsqu’il y a des absents, pour cause de blessure ou d’obligations professionnels, on se retrouve en problème. »
Le Royal IV serait donc un giant-killer ? « Je constate en tout cas que, sur les quatre défaites concédées par Oxaco et Melsele, deux l’ont été contre nous », poursuit Nicolas Joostens. « Car nous avons aussi gagné chez eux. Samedi, nous nous rendons à Waregem : un autre ténor. Mais c’est une équipe qui nous convient bien. Les Flandriens étaient déjà venus s’imposer au Palais du Midi lors du match aller. »
Paradoxal : une équipe qui a battu à deux reprises les leaders est toujours concernée par la lutte contre la relégation… tout en visant une qualification aux play-offs. « Nous avons trois victoires d’avance sur le premier descendant, nous ne sommes donc pas sauvés. Mais en même temps, nous ne sommes qu’à une victoire de la 8eplace. Nous devons donc regarder à la fois vers le haut et vers le bas. La TDM1 est très serrée, cette saison, et tout le monde peut battre tout le monde. »
Daniel Devos