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Belgian Lions

Ils devront gagner leurs deux derniers matches !

Après quatre journées, les Belgian Lions n’ont toujours pas remporté le moindre match dans les qualifications pour la Coupe du Monde 2019. Du coup, s’ils veulent accrocher la troisième place donnant accès au deuxième tour, ils devront à tout prix gagner leurs deux derniers matches, le 29 juin et le 2 juillet à Anvers, contre la Russie et la Bosnie-Herzégovine. Et de préférence, avec un écart supérieur à la défaite du match aller. C’est-à-dire, 7 points et 2 points, respectivement.

Il y a des regrets à avoir. Lors du premier match, à Anvers contre la France, les Belgian Lions avaient mené de 13 points, souvenons-nous. Avant de s’effondrer sous la pression défensive des Bleus. A Nizhny Novgorod, on avait aussi eu l’impression que les Russes étaient prenables. Mais c’est surtout à Sarajevo, vendredi passé, que les basketteurs belges ont véritablement laissé échapper une victoire qui leur tendait les bras. Quand on mène de 7 points à 2 minutes 35 de la fin, on ne peut logiquement pas être battu. Et pourtant, dans la foulée, ils ont encaissé un 9-0. Plus tôt dans la partie, ils avaient aussi eu l’occasion de creuser un écart relativement important, mais ne l’ont pas saisie. Et ils s’en sont mordus les doigts.

Interpellant : à Sarajevo, deux des meilleurs joueurs étaient Quentin Serron et Jonathan Tabu. Blessés, ils n’étaient pas là lors des deux premiers matches. Avec eux, aurait-on pu réaliser un exploit contre la France et la Russie ? On ne le saura jamais. Et on ne parlera même pas de l’absence d’Axel Hervelle, qui a décidé de mettre un terme à sa carrière internationale après de longues années de bons et loyaux services. Lui aussi nous a manqué.

L’avenir, paraît-il, s’annonce rose avec des jeunes comme Manu Lecomte, ou Tim Lambrecht et Haris Bratanovic qui ont accompagné le groupe lors du périple franco-bosnien pour les intégrer progressivement. En attendant, les Belgian Lions manquent cruellement de capacités offensives. Ils ne peuvent tabler que sur leur défense et leur tir à distance. L’équipe nationale belge est sans doute à la croisée des chemins

Daniel Devos

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