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Philip Meulebroeck (manager d’Oostkamp) : « On visait le Top 5 »

Oostkamp est donc devenu, dimanche passé, le premier champion des séries nationales. « Au départ de la saison, on visait le Top 5 », explique le manager du club, Philip Meulebroeck. « La montée ne figurait pas directement au programme. Mais on a réalisé une superbe saison, avec une seule défaite (NDLR : à Nivelles, après prolongation), et tout le monde est d’accord d’assumer la montée en D2. »

Le temps des « vedettes » et des anciens joueurs de D1 semble révolu. « On a entamé un nouveau projet, avec un nouveau coach, et un rajeunissement de l’équipe première », poursuit Meulebroeck. « Nous comptons actuellement 13 équipes de jeunes. Mais on recrute aussi dans la région. L’an passé, par exemple, Simon Buysse est arrivé de Sijsele. Il n’a que 17 ans, mais il s’est pleinement épanoui. La saison prochaine, il jouera toujours chez nous mais s’entraînera également avec Belfius Mons-Hainaut. Il devrait donc encore progresser au contact des professionnels. »

Un renfort a déjà été engagé dans la perspective de la D2 : Renzy Berquin, le frère de Cédric Berquin qui évoluait déjà cette saison sous les couleurs d’Oostkamp, a été recruté à Gistel-Ostende.

Le joueur le plus connu d’Oostkamp était, cette saison, Gerrit Major qui évolua jadis à Ostende et qui officiait à la fois comme joueur et assistant-coach. Mais, selon ses propres dires, il devrait quitter le navire. « En fait, ce n’est pas encore totalement acquis », précise Meulebroeck. « On pourrait lui proposer une autre fonction. Nous devons encore en parler avec lui. »

Jadis, on a connu Avanti Bruges en D1 (où joua notamment le père de Tony Parker), puis Sijsele qui disputait ses rencontres dans une salle minuscule. Mais ces deux clubs ont disparu du devant de la scène. Il y a donc une place à prendre dans la région brugeoise. « Absolument », confirme le manager d’Oostkamp. « Et aussi un public à fidéliser. Cette saison, l’assistance a dépassé nos espérances. Le succès aidant, il y avait souvent 400 spectateurs qui rallaient notre salle. Et, en déplacement, on avait souvent l’impression de jouer à domicile. Même lorsqu’on se produisait en Wallonie. »

Daniel Devos

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