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Marc Bellefroid : « Conserver les valeurs de Liège basket »

Depuis le mois de mai dernier, Liège Basket compte un nouveau président en la personne de Marc Bellefroid. C’est d’abord un homme d’affaires, qui faisait déjà partie du Conseil d’administration, mais qui possède tout de même un passé de basketteur. « Mais très modeste », précise-t-il humblement. « J’ai atteint le sommet de ma carrière à Tilff, en 4e division. J’ai tout de même été coaché par des gens comme Alain Stollenberg et André Simonet. »

S’il est devenu président, c’est parce qu’on lui a un peu tendu la perche. « Le président logique eut été Pierre Joly, le fils de l’ancien président Jean Joly qui fut à l’origine de la montée en D1 et qui nous a malheureusement quitté. Je tiens à lui rendre hommage. Pierre a un emploi du temps chargé et il a estimé qu’il n’aurait pas pu remplir pleinement son rôle de président. J’ai un peu plus de latitudes et j’ai donc accepté le poste, mais Pierre m’aide beaucoup. Je pourrais même dire que nous fonctionnons en tandem. »

Marc Bellefroid s’occupe surtout du networking et laisse la direction sportive à Fulvio Bastianini et son staff. Il veut surtout développer trois axes :

1° Renforcer le Conseil d’administration. « Il y a plus dans 12 ou 13 têtes que dans 4 ou 5 », estime-t-il à raison.

2° Conserver les valeurs du club. « Liège doit être un club formateur avec une identité liégeoise. Nous sommes fiers d’avoir pu offrir 39% de temps de jeu aux joueurs belges et d’avoir permis à dix Liégeois de jouer en D1 au cours des trois dernières années. »

3° Développer les partenariats. « S’amuser tout en faisant du business, c’est cette perspective que nous proposons aux entreprises, qu’elles soient grosses, moyennes ou petites. Chacun est le bienvenu. »

Dans un sens général, Marc Bellefroid estime que « Liège est sur le bon chemin, bien qu’il reste beaucoup de travail. Le présent est assuré, mais pas encore l’avenir. Il manque peut-être une vision à long terme. Où serons-nous dans cinq ans ? Je ne peux pas encore le dire. »

Daniel Devos

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