Samedi, le Fera Bornem a battu le Casino Spa sur le score de 68-61. Une grosse déception pour les Spadois, qui se sont déplacés sans Grooteclaes (études) et Doneux (boulot), et n’alignaient que sept joueurs. Les Anversois, pourtant mal classés, ont dominé toute la rencontre, d’un faible niveau : 17-9 après dix minutes, 34 – 28 à la mi-temps, 55-49 après 30 minutes et donc 68-61 au final.
Ce résultat est surtout très néfaste pour Sainte-Walburge (photo) qui, en s’inclinant 58-75 contre Sprimont, devient le seul détenteur de la lanterne rouge. Bornem compte désormais 4 victoires et Sainte-Walburge 3 victoires. Esneux et Geel, les deux équipes qui les précèdent, comptent 6 victoires.
Sainte-Walburge y croyait pourtant : l’équipe restait sur une victoire contre Esneux avant la trêve, et a rapidement mené 9-0 dans le match contre Sprimont. Mais, lorsque les visiteurs sont revenus à égalité puis ont pris l’avance, elle a craqué mentalement, malgré un sursaut d’orgueil de Grégory Donnay en fin de match. Désormais, les chances de maintien s’amenuisent. A défaut d’être défaitiste, le coach Dominique Jacobs se veut réaliste : « Mathématiquement, on peut toujours se sauver, mais pour cela, il faut gagner les matches à domicile contre les équipes plus abordables. C’était le cas ce week-end, d’autant que Sprimont s’alignait sans Charles Perrier et que Jérôme Flagothier est arrivé en retard. Mais nous avons laissé passer l’occasion. Je peux accepter que l’on shoote mal, cela arrive, mais lorsqu’on oublie de défendre et qu’on ne se bat pas, c’est plus problématique. »
Le week-end prochain, le Casino Spa recevra Sainte-Walburge. Les deux équipes se retrouveront une semaine plus tard à Ciney en demi-finale de la Coupe AWBB.
Daniel Devos