Le boulot avait déjà été fait jeudi avec la large victoire 93-63 contre la Slovaquie, malgré un mauvais départ (2-12 après quelques minutes). Restait à terminer la campagne dimanche en Espagne. Une victoire, ou même une défaite par moins de cinq points d’écart, aurait permis aux Belgian Lions de terminer à la deuxième place du groupe, devant les Espagnols. Cela n’a pas réussi : ils se sont inclinés 59-52, au terme d’un match très peu productif offensivement.
Sans le maître à jouer Retin Obasohan, Dario Gjergja a beaucoup fait jouer les joueurs qui avaient eu peu de temps de jeu contre la Slovaquie. Cela n’a pas empêché les Belgian Lions de mener durant plus de vingt minutes. C’était 22-25 à la mi-temps. A 29-35 dans le troisième quart-temps, Thijs De Ridder a loupé deux lancers francs. Au lieu de 29-37, le score est passé à 35-35 et le match a changé d’âme. Jean-Marc Mwema, qui avait tenu l’équipe à bout de bras avec ses 19 points, s’est essoufflé et les Espagnols ont eu plus de possibilités de transition, surtout grâce au jeune Ugo Gonzalez. Ils ont pris l’avance et ne l’ont plus lâchée. A 59-52, une dernière attaque belge pour limiter la défaite à quatre points d’écart a également échoué.
La Belgique termine donc troisième, avec deux victoires contre la Slovaquie et une à Charleroi contre l’Espagne. La Lettonie, décidément notre bête noire (elle nous avait déjà barré le chemin de la Coupe du Monde il y a trois ans), nous a battu deux fois de peu.
Ce sera le sixième Euro consécutif pour les Belgian Lions, une sacrée performance pour un petit pays où le basket est de moins en moins un sport majeur. La question qui se pose est désormais : pourra-t-on compter sur Toumani Camara et Ajay Mitchell ? Il y a du travail en perspective pour le manager Jacques Stas.
L’Euro aura lieu du 27 août au 14 septembre, dans quatre pays différents (Chypre, Pologne, Finlande et Lettonie) et le tirage au sort des groupes se déroulera le 27 mars.
Daniel Devos