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Présentation de la D3 : « Ne pas sous-estimer le niveau »

La N3 est, comme d’habitude, divisée en deux séries. L’une regroupe les clubs brabançons et hennuyers avec des formations flandriennes… et Neufchâteau, à qui l’on promet quelques beaux déplacements. Eric Struelens, après avoir fait monter Melsele en N2, se retrouve cette saison à la tête du RPC Schaerbeek. « Où il faut tout recommencer de zéro, avec une toute nouvelle équipe », précise-t-il. « Dans ces conditions, je ne sais pas très bien ce que l’on peut attendre. Le maintien sera un premier objectif. Je ne vise pas plus haut pour l’instant. L’avenir dira si l’on peut revoir nos ambitions à la lumière des résultats. »

Selon Struelens, il y a de très bonnes équipes dans la série. « Je citerai particulièrement Ypres, ainsi que Gistel, la filiale d’Ostende. Peut-être aussi Woluwe, qui se montre ambitieux. Il ne faut pas sous-estimer le niveau de la N3. C’est un championnat très physique, où en match, le moindre relâchement de quelques minutes peut se payer cash. »

Toujours dans la même série, le club du Brabant Wallon, Nivelles, affichera également des ambitions modestes. « Il y a quatre ans, l’équipe évoluait encore en N2 », se souvient le directeur technique Fabien Muylaert. « Mais le club a sans doute vécu au-dessus de ses moyens et il a fallu arrêter les frais. C’est alors l’équipe de Régionale qui est montée en N3 et qui a repris le flambeau. Cette saison, l’objectif sera de vivre une saison plus tranquille que l’an passé. Nous aimerions engranger rapidement quelques victoires pour ne plus sentir le spectre de la relégation. Nous avons l’un des plus petits budgets de la série, un budget peut-être même inférieur à celui de certains clubs de Régionale, mais avec nos moyens, je trouve que nous faisons du bon boulot. »

Muylaert rejoint Struelens sur les noms des favoris de la série : « Les équipes néerlandophones sont toujours difficiles à battre. Je songe en particulier à Ypres, qui avait réalisé un bon deuxième tour l’an passé et qui s’est encore renforcé. Gistel aussi est dangereux, encore qu’avec cette équipe, cela peut varier d’une semaine à l’autre, selon qu’elle dispose ou non des jeunes joueurs d’Ostende. Et il faudra sans doute se méfier de Woluwe, qui a réalisé un profond remaniement de son effectif. »

Dans l’autre série, qui regroupe les clubs liégeois, limbourgeois et anversois, Ninane affiche certaines ambitions. « Cela fait plusieurs années que l’on côtoie le haut du tableau, mais cette fois, je pense qu’il est temps de franchir un palier et de viser l’accession à la N2 », assure le coach Mark Hawley, l’ancien joueur britannique de Liège. « Le problème se situe toujours au niveau du budget. Avec le budget qui est le nôtre, il est difficile de monter une équipe qui offre des garanties de surclasser les autres. Il y a toujours une part de risques. Pourtant, j’ai l’impression cette fois-ci pourrait être la bonne. L’équipe que j’ai sous la main est la meilleure que j’ai jamais eue. Et puis, après trois ans, les joueurs commencent à assimiler mes principes. Je n’ai pas peur de le clamer : je vise le titre. »

Quels seront les principaux rivaux ? « Bonne question. Le championnat n’a pas encore commencé et je n’ai pas encore eu l’occasion de voir tous nos adversaires à l’œuvre. En outre, beaucoup de changements ont eu lieu durant l’été, il faut donc s’attendre à quelques surprises. Je pense que, comme chaque année, Ekeren figurera parmi les prétendants. Peut-être aussi Pitzemburg. Vilvorde et Aerschot devraient aussi jouer un rôle intéressant. Du côté de Liège, je suis assez surpris par Alleur, qui vient pourtant de monter de Régionale mais qui semble présenter une équipe très compétitive. Les premières journées de compétition apporteront plus d’enseignements sur les forces en présence. »

Dans la même série, Pepinster Bis ne visera pas aussi haut. « Vu l’incertitude qui régnait sur l’avenir du club, plusieurs joueurs nous ont quitté », regrette le coach Bernard Schoonbroodt. « On a fait monter de catégorie quelques joueurs qui évoluaient déjà chez nous et on a réalisé deux transferts : un jeune joueur de 18 ans du centre de formation AWBB et le retour de Maxime Englebert, qui a déjà été affilié chez nous mais n’a pas joué l’an passé. Nous avons surtout un objectif de formation, le classement est accessoire. Même si, pour ces jeunes, il est préférable d’évoluer en N3 plutôt qu’en Régionale. »

Schoonbroodt ne veut pas trop se mouiller sur les noms des favoris de la série. « Il est encore trop tôt pour le dire. On y verra plus clair dans un mois et demi. Dans la région liégeoise, parmi Ninane, Esneux et Spa, c’est effectivement le premier cité qui présente le plus bel effectif. Mais il reste la vérité du terrain. Et les doubles affiliations présentes dans plusieurs clubs peuvent changer la donne d’une semaine à l’autre. »

Daniel Devos

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Présentation de la D2 : « Sint-Jan est favori »

La Nationale 2, qui prend son envol le week-end prochain, est très peu médiatisée : entre la Ligue Ethias qui jouit d’un grand intérêt dans la presse nationale et les séries régionales ou provinciales qui trouvent leur place dans la presse locale, elle fait un peu office de tampon. Inforbasket tentera de remédier à cette lacune en vous proposant des portraits et analyses. Pour commencer, nous avons demandé à deux coaches (Steve Ibens pour la partie nord du pays et Patrick Verdun pour la partie sud) de préfacer le championnat 2013-2014.

Ils sont unanimes sur le nom du favori : Sint-Jan. « L’équipe anversoise a engagé deux pivots étrangers et a conservé Senne Geukens : cela en dit long sur les ambitions», justifie Ibens. «  Waregem m’apparaît solide également. Gand, avec Sébastien Bellin et Leigh Enobakhare si la faculté l’autorise à jouer (NDLR : il souffre de problèmes cardiaques), figurera parmi les prétendants. Gembo, en revanche, m’apparait moins tranchant : les départs de Loubry, Celis et Desiron ne seront pas faciles à combler.»

Verdun cite, lui aussi, Sint-Jan comme favori. « Après, il y a les valeurs sûres de la D2 comme Gand et Sprimont. Et même Mons-Hainaut B, qui a acquis six joueurs et me semble supérieur à l’équipe que j’ai coachée la saison dernière. Je me méfie également des montants, comme Melsele ou Wevelgem. Il y aura 16 équipes cette saison, ce sera un long championnat, et au bout du compte : tout le monde peut battre tout le monde. »

Quant à leur propre équipe : « Saint-Nicolas devra réduire ses ambitions à la baisse », prédit Ibens. « Nous avons perdu quatre joueurs, dont Sébastien Vermeulen. Nous manquons, dès lors, de puissance dans la raquette. Je vais essayer d’imposer un jeu rapide et agressif pour compenser cette lacune. Un peu comme l’équipe nationale belge, toutes proportions gardées. »

« En ce qui concerne Fleurus : d’abord atteindre les playoffs, après on verra », annonce Verdun. « Notre objectif est de faciliter le passage des jeunes de la N3 vers la N2. C’est pour mes qualités de formateur que j’ai été (ré)engagé dans ce club où j’ai déjà passé quatre années précédemment. Je reste d’ailleurs directeur technique du centre de formation de Mons où je m’occuperai des Pupilles. »

La N2, un bon écolage pour les jeunes ? « Certainement », estime Verdun. « Cette série permet aux jeunes pousses de se frotter à des joueurs expérimentés dont certains redescendent de D1. C’est un mix entre divers types de joueurs. »

La N2 souffre toutefois de la toute-puissance de la Ligue Ethias qui est quasiment devenu une ligue fermée. « Le piment lié à la compétition sportive me manque », reconnaît Ibens. « Quand on voit que l’Excelsior, malgré une 11e place, a tout de même obtenu sa licence pour la D1, on se demande à quoi cela sert de puiser son énergie pour gagner des matches et terminer le plus haut possible au classement. Le titre de N2 est purement honorifique. L’honneur, c’est bien, mais cela ne motive pas toujours les joueurs. »

L’importance toute relative du classement devrait inciter les dirigeants à gérer leur club en bon père de famille, sans faire de folies. Malheureusement, ce n’est pas toujours le cas. « Chaque année, on voit des joueurs qui apparaissent en renforts en plein milieu du championnat… et des clubs qui disparaissent au terme de l’exercice, exsangues financièrement. C’est encore le cas cette année. Faut-il vraiment casser sa tirelire pour satisfaire aux aspirations de je ne sais qui ? »

Certaines équipes ont-elles l’ambition de demander une licence pour la Ligue Ethias en fin de saison ? Il est encore trop tôt pour le dire. Cela dépendra de la situation financière et de l’arrivée de sponsors, davantage que des résultats sportifs. On songe particulièrement à Gand, qui avait déjà envisagé un retour en D1 l’an passé avant d’y renoncer. « En ce qui concerne les clubs anversois, je ne vois pas l’intérêt d’avoir une équipe supplémentaire comme Sint-Jan ou Gembo, alors qu’il y a déjà les Giants et les Kangoeroes », estime Ibens.

Daniel Devos

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Présentation de la D2 : « Sint-Jan est favori »

La Nationale 2, qui prend son envol le week-end prochain, est très peu médiatisée : entre la Ligue Ethias qui jouit d’un grand intérêt dans la presse nationale et les séries régionales ou provinciales qui trouvent leur place dans la presse locale, elle fait un peu office de tampon. Inforbasket tentera de remédier à cette lacune en vous proposant des portraits et analyses. Pour commencer, nous avons demandé à deux coaches (Steve Ibens pour la partie nord du pays et Patrick Verdun pour la partie sud) de préfacer le championnat 2013-2014.

Ils sont unanimes sur le nom du favori : Sint-Jan. « L’équipe anversoise a engagé deux pivots étrangers et a conservé Senne Geukens : cela en dit long sur les ambitions», justifie Ibens. «  Waregem m’apparaît solide également. Gand, avec Sébastien Bellin et Leigh Enobakhare si la faculté l’autorise à jouer (NDLR : il souffre de problèmes cardiaques), figurera parmi les prétendants. Gembo, en revanche, m’apparait moins tranchant : les départs de Loubry, Celis et Desiron ne seront pas faciles à combler.»

Verdun cite, lui aussi, Sint-Jan comme favori. « Après, il y a les valeurs sûres de la D2 comme Gand et Sprimont. Et même Mons-Hainaut B, qui a acquis six joueurs et me semble supérieur à l’équipe que j’ai coachée la saison dernière. Je me méfie également des montants, comme Melsele ou Wevelgem. Il y aura 16 équipes cette saison, ce sera un long championnat, et au bout du compte : tout le monde peut battre tout le monde. »

Quant à leur propre équipe : « Saint-Nicolas devra réduire ses ambitions à la baisse », prédit Ibens. « Nous avons perdu quatre joueurs, dont Sébastien Vermeulen. Nous manquons, dès lors, de puissance dans la raquette. Je vais essayer d’imposer un jeu rapide et agressif pour compenser cette lacune. Un peu comme l’équipe nationale belge, toutes proportions gardées. »

« En ce qui concerne Fleurus : d’abord atteindre les playoffs, après on verra », annonce Verdun. « Notre objectif est de faciliter le passage des jeunes de la N3 vers la N2. C’est pour mes qualités de formateur que j’ai été (ré)engagé dans ce club où j’ai déjà passé quatre années précédemment. Je reste d’ailleurs directeur technique du centre de formation de Mons où je m’occuperai des Pupilles. »

La N2, un bon écolage pour les jeunes ? « Certainement », estime Verdun. « Cette série permet aux jeunes pousses de se frotter à des joueurs expérimentés dont certains redescendent de D1. C’est un mix entre divers types de joueurs. »

La N2 souffre toutefois de la toute-puissance de la Ligue Ethias qui est quasiment devenu une ligue fermée. « Le piment lié à la compétition sportive me manque », reconnaît Ibens. « Quand on voit que l’Excelsior, malgré une 11e place, a tout de même obtenu sa licence pour la D1, on se demande à quoi cela sert de puiser son énergie pour gagner des matches et terminer le plus haut possible au classement. Le titre de N2 est purement honorifique. L’honneur, c’est bien, mais cela ne motive pas toujours les joueurs. »

L’importance toute relative du classement devrait inciter les dirigeants à gérer leur club en bon père de famille, sans faire de folies. Malheureusement, ce n’est pas toujours le cas. « Chaque année, on voit des joueurs qui apparaissent en renforts en plein milieu du championnat… et des clubs qui disparaissent au terme de l’exercice, exsangues financièrement. C’est encore le cas cette année. Faut-il vraiment casser sa tirelire pour satisfaire aux aspirations de je ne sais qui ? »

Certaines équipes ont-elles l’ambition de demander une licence pour la Ligue Ethias en fin de saison ? Il est encore trop tôt pour le dire. Cela dépendra de la situation financière et de l’arrivée de sponsors, davantage que des résultats sportifs. On songe particulièrement à Gand, qui avait déjà envisagé un retour en D1 l’an passé avant d’y renoncer. « En ce qui concerne les clubs anversois, je ne vois pas l’intérêt d’avoir une équipe supplémentaire comme Sint-Jan ou Gembo, alors qu’il y a déjà les Giants et les Kangoeroes », estime Ibens.

Daniel Devos

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Paul Vervaeck : « Le projet d’Anvers me plaît énormément »

Alors qu’Eddy Casteels s’envole ce lundi pour la Slovénie, où il sera privé de Matt Lojeski pour le Championnat d’Europe (la malédiction s’acharne décidément sur les Lions, après la blessure d’Axel Hervelle il y a deux ans), son successeur aux Antwerp Giants, Paul Vervaeck, prépare activement le prochain championnat de Belgique.

Voilà 15 jours que vous avez repris les entraînements. Quelles sont vos premières impressions ?

P.V. : – Très positives. Je sens une énorme motivation auprès des joueurs, qui se montrent très réceptifs. Par ailleurs, nous sommes toujours incomplets. C’est une grande fierté de compter quatre internationaux (NDLR : Roel Moors, Jean-Marc Mwema, Yannick Driesen et Maxime De Zeeuw), mais cela perturbe la préparation. Le point positif, c’est que cela me permet d’intégrer les jeunes de la deuxième équipe, qui s’entraînent avec nous avec assiduité. Car cela fait aussi partie du projet et c’est en partie ce qui m’a amené à Anvers : l’un des objectifs est d’accentuer la formation et de faire monter des jeunes en équipe Première. Tout ce projet me plaît énormément.

Quelles seront les ambitions ? Les playoffs, cela semble un minimum, mais après ?

P.V. : – Je nous crois capables de réaliser une très belle saison. L’effectif recèle des qualités diverses : il y a de l’expérience avec Roel Moors et Frank Turner entre autres, et à côté de cela, il y a des jeunes qui montrent déjà beaucoup de talent et disposent encore d’une belle marge de progression. On a du shoot, de la puissance, du rebond, bref un peu de tout. Si tout se passe bien, on devrait pouvoir viser haut.

Ce qui a manqué aux Giants pendant les cinq années de règne d’Eddy Casteels, c’est un trophée…

P.V. : – Oui, en effet. Ce serait bien de garnir la vitrine avec une coupe ou, mieux encore, un trophée du champion. Mais ne comptez pas sur moi pour critiquer Eddy : je travaille aujourd’hui dans un club aux structures très professionnelles où tout est réglé dans les moindres détails, et c’est à lui qu’on le doit. Il a su développer les Giants et en faire un club presque modèle.

On se souvient de vous à Bree où vous aviez été élu coach de l’année en 2001, mais depuis combien d’années n’aviez-vous plus coaché en D1 ?

P.V. : – Cinq ans. Cela remonte à ma période à Den Helder, le club néerlandais où officie actuellement Jean-Marc Jaumin. On était très satisfait de mes services là-bas, mais le club est tombé en faillite. Sans cela, j’y serais peut-être toujours. Après, on m’a proposé une fonction à la VBL (l’aile flamande de la fédération), c’était difficilement compatible avec un job en D1. Raison pour laquelle je me suis orienté vers la D2.

Kangoeroes, puis Fleurus la saison dernière : deux clubs où vous avez mis l’accent sur la formation…

P.V. : – Oui, cela avait d’ailleurs perturbé certains dirigeants à Boom. On ne comprenait pas pourquoi je voulais me défaire de tous les joueurs d’expérience, à l’exception de trois. Je pense pourtant que le faits m’ont donné raison : avec une équipe très jeune, dont certains joueurs n’avaient que 16 ou 17 ans, on a été champion de D2, on a gagné la Coupe des Flandres, on a éliminé Pepinster en Coupe de Belgique… Et quand je vois la dimension qu’a pris un Manu Lecomte, par exemple… A Fleurus, j’ai aussi donné une chance aux jeunes, comme Louis Hazard et Amaury Marion. La D2 doit, à mes yeux, être utilisée pour former de jeunes joueurs aux tâches futures. Je ne comprends ces clubs qui, à cet étage, dépensent de l’argent pour attirer des « noms ». On ne peut quand même pas descendre et le titre n’est qu’honorifique.

Vous sortez du Championnat d’Europe U20, où la Belgique a loupé l’accession à la Division A d’un petit point (défaite 69-70 contre la Hongrie dans le match pour la 3e place). Est-ce une satisfaction ou une déception ?

P.V. : – Je ressens surtout une immense fierté. On était partis là-bas sans trois joueurs majeurs, blessés ou aux études. Beaucoup nous prédisaient une campagne désastreuse. Ils craignaient que nous rentrions sans la moindre victoire. Au lieu de cela, nous avons atteint les demi-finales. C’est fantastique. Bien sûr, pour la Belgique, il eut été préférable d’être promu en Division A, mais pour tous les joueurs présents, ce fut une expérience incroyable dont ils retireront les bénéfices.

Daniel Devos

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Paul Vervaeck : « Le projet d’Anvers me plaît énormément »

Alors qu’Eddy Casteels s’envole ce lundi pour la Slovénie, où il sera privé de Matt Lojeski pour le Championnat d’Europe (la malédiction s’acharne décidément sur les Lions, après la blessure d’Axel Hervelle il y a deux ans), son successeur aux Antwerp Giants, Paul Vervaeck, prépare activement le prochain championnat de Belgique.

Voilà 15 jours que vous avez repris les entraînements. Quelles sont vos premières impressions ?

P.V. : – Très positives. Je sens une énorme motivation auprès des joueurs, qui se montrent très réceptifs. Par ailleurs, nous sommes toujours incomplets. C’est une grande fierté de compter quatre internationaux (NDLR : Roel Moors, Jean-Marc Mwema, Yannick Driesen et Maxime De Zeeuw), mais cela perturbe la préparation. Le point positif, c’est que cela me permet d’intégrer les jeunes de la deuxième équipe, qui s’entraînent avec nous avec assiduité. Car cela fait aussi partie du projet et c’est en partie ce qui m’a amené à Anvers : l’un des objectifs est d’accentuer la formation et de faire monter des jeunes en équipe Première. Tout ce projet me plaît énormément.

Quelles seront les ambitions ? Les playoffs, cela semble un minimum, mais après ?

P.V. : – Je nous crois capables de réaliser une très belle saison. L’effectif recèle des qualités diverses : il y a de l’expérience avec Roel Moors et Frank Turner entre autres, et à côté de cela, il y a des jeunes qui montrent déjà beaucoup de talent et disposent encore d’une belle marge de progression. On a du shoot, de la puissance, du rebond, bref un peu de tout. Si tout se passe bien, on devrait pouvoir viser haut.

Ce qui a manqué aux Giants pendant les cinq années de règne d’Eddy Casteels, c’est un trophée…

P.V. : – Oui, en effet. Ce serait bien de garnir la vitrine avec une coupe ou, mieux encore, un trophée du champion. Mais ne comptez pas sur moi pour critiquer Eddy : je travaille aujourd’hui dans un club aux structures très professionnelles où tout est réglé dans les moindres détails, et c’est à lui qu’on le doit. Il a su développer les Giants et en faire un club presque modèle.

On se souvient de vous à Bree où vous aviez été élu coach de l’année en 2001, mais depuis combien d’années n’aviez-vous plus coaché en D1 ?

P.V. : – Cinq ans. Cela remonte à ma période à Den Helder, le club néerlandais où officie actuellement Jean-Marc Jaumin. On était très satisfait de mes services là-bas, mais le club est tombé en faillite. Sans cela, j’y serais peut-être toujours. Après, on m’a proposé une fonction à la VBL (l’aile flamande de la fédération), c’était difficilement compatible avec un job en D1. Raison pour laquelle je me suis orienté vers la D2.

Kangoeroes, puis Fleurus la saison dernière : deux clubs où vous avez mis l’accent sur la formation…

P.V. : – Oui, cela avait d’ailleurs perturbé certains dirigeants à Boom. On ne comprenait pas pourquoi je voulais me défaire de tous les joueurs d’expérience, à l’exception de trois. Je pense pourtant que le faits m’ont donné raison : avec une équipe très jeune, dont certains joueurs n’avaient que 16 ou 17 ans, on a été champion de D2, on a gagné la Coupe des Flandres, on a éliminé Pepinster en Coupe de Belgique… Et quand je vois la dimension qu’a pris un Manu Lecomte, par exemple… A Fleurus, j’ai aussi donné une chance aux jeunes, comme Louis Hazard et Amaury Marion. La D2 doit, à mes yeux, être utilisée pour former de jeunes joueurs aux tâches futures. Je ne comprends ces clubs qui, à cet étage, dépensent de l’argent pour attirer des « noms ». On ne peut quand même pas descendre et le titre n’est qu’honorifique.

Vous sortez du Championnat d’Europe U20, où la Belgique a loupé l’accession à la Division A d’un petit point (défaite 69-70 contre la Hongrie dans le match pour la 3e place). Est-ce une satisfaction ou une déception ?

P.V. : – Je ressens surtout une immense fierté. On était partis là-bas sans trois joueurs majeurs, blessés ou aux études. Beaucoup nous prédisaient une campagne désastreuse. Ils craignaient que nous rentrions sans la moindre victoire. Au lieu de cela, nous avons atteint les demi-finales. C’est fantastique. Bien sûr, pour la Belgique, il eut été préférable d’être promu en Division A, mais pour tous les joueurs présents, ce fut une expérience incroyable dont ils retireront les bénéfices.

Daniel Devos

 

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Club zoekt Speelster/Speler

Nom du Club: BBC Rochefort
Recherche: joueuse
Niveau de l’equipe: Provincial (AWBB)
Niveau d’expérience souhaité: Provincial (AWBB)
Position: 3, 4, 5
Personne de contact: Guillaume Piron
Téléphone:
E-mail: payron04@hotmail.com
Information utiles: Bonjour, nous recherchons pour notre équipe dame 2 joueuses,peu importe la position pour renforcer notre équipe composée de jeunes joueuses.

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Coach recherche Club

Naam: Wouters Danny
Woonplaats: leuven
Gewenste niveau: Nationaal, Landelijk (VBL)
Ervaring niveau: Nationaal
Téléfoon: 0477598627
E-mail: danny.wouters7@telenet.be
Nuttige informatie:

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Coach zoekt Club

Naam: Wouters Danny
Woonplaats: leuven
Gewenste niveau: Nationaal, Landelijk (VBL)
Ervaring niveau: Nationaal
Téléfoon: 0477598627
E-mail: danny.wouters7@telenet.be
Nuttige informatie:

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Club recherche Joueuse/Joueur

Nom du Club: BBC Rochefort
Recherche: joueuse
Niveau de l’equipe: Provincial (AWBB)
Niveau d’expérience souhaité: Provincial (AWBB)
Position: 3, 4, 5
Personne de contact: Guillaume Piron
Téléphone:
E-mail: payron04@hotmail.com
Information utiles: Bonjour, nous recherchons pour notre équipe dame 2 joueuses,peu importe la position pour renforcer notre équipe composée de jeunes joueuses.

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Gaël Hulsen en Allemagne

L’ancien Espoir de Pepinster et de Spirou Charleroi, Gaël Hulsen, qui évoluait la saison dernière en Angleterre aux Mersey Tigers, jouera désormais en Allemagne : il vient de signer à Iserlohn, un club de NM1 (l’équivalent de la D3). « L’ambition est de monter en Pro B », explique-t-il. « Au niveau de la préparation, c’est très intense : rien à envier avec certains clubs de D1 belge. On a cinq entraînements collectifs par semaine, quatre entraînements individuels avec shooting et accès à la salle de fitness. Le club a déjà accueilli un joueur belge, Duke Tshomba en l’occurrence, il y a quelques années. Et notre coach, ainsi que certains joueurs, ont joué avec Thomas Dreesen. ».

Daniel Devos

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Sam Van Rossom : « Gagner l’Eurocup avec Valence »

Lors de la dernière interview qu’il nous avait accordée, avant les vacances, Sam Van Rossom nous avait expliqué vouloir réfléchir à son avenir ». En fait, il avait déjà une petite idée derrière la tête : « Cela faisait plusieurs mois que Valence me suivait », révèle-t-il aujourd’hui. « En optant pour ce club, j’effectue un pas en avant, même si nous l’avons éliminé avec Saragosse en quart de finale des playoffs. Au niveau salaire aussi, je franchis un cap. Sportivement, je vais disputer l’Eurocup avec l’ambition de la… gagner, et ainsi retrouver l’Euroligue par cette voie. C’est l’objectif principal. Car pour le titre, en Espagne, on ne doit pas se faire trop d’illusions : le Real Madrid et Barcelone sont au-dessus du lot. »

Daniel Devos

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David Desy vit en Slovénie

Un joueur belge se trouve déjà en Slovénie. David Desy, ancien distributeur et coach de Spirou Charleroi, vit désormais dans le pays où se disputera le Championnat d’Europe. Il y a lancé une entreprise de management. Un éclaireur de choix pour les Belgian Lions.
Daniel Devos