Dans l’équipe de D1 du Basic-Fit Brussels, il est le dernier survivant de l’équipe de D2 de l’Excelsior Bruxelles. Ces dernières semaines, il joue de plus en plus. En raison des blessures qui ont décimé l’effectif, mais pas uniquement. « Je sens que le coach me fait de plus en plus confiance », avoue-t-il. Cette première expérience parmi l’élite, il mord dedans à pleines dents. « Je découvre chaque semaine des sensations nouvelles. Comme le fait de disputer un match de D1 au Spiroudôme, avec Demond Mallet sur le même parquet que moi. Il y a peu de temps encore, je n’aurais jamais osé en rêver. »
Charleroi, pourtant, il connaît : il y a joué ! « Avec l’Essor, en effet. Et il arrivait que je m’entraînais avec le Spirou. Demond Mallet était déjà là. »
Depuydt est originaire de Braine-l’Alleud. Il joue à Bruxelles depuis deux ans. Pourquoi est-il resté dans la capitale alors que tous ses anciens coéquipiers ont dû plier bagage lors de l’obtention de la licence pour l’Ethias League ? « Ma jeunesse a sans doute été un argument », avance-t-il. « A 20 ans, je dispose encore d’une belle marge de progression. C’était aussi une volonté de ma part de tenter ma chance au plus haut niveau. Je viens de resigner pour trois ans, et au terme de ce nouveau bail, j’espère que je serai devenu un vrai joueur de D1. »
Le Basic-Fit Brussels s’attendait à une première saison difficile parmi l’élite, mais être détenteur de la lanterne rouge, cela ne doit tout de même pas être agréable ? « On a connu des hauts et des bas cette saison, mais malgré les défaites qui se sont accumulées, on a toujours gardé le moral. On a souvent offert une belle réplique aux ténors de la compétition, pendant une partie des matches en tout cas. Offensivement, je pense qu’on a le niveau. Défensivement, en revanche, on a encore des progrès à faire, et on manque un peu de puissance à l’intérieur. »
Prochain rendez-vous pour le Basic-Fit Brussels : vendredi, et pas dimanche pour les besoins d’une retransmission sur Belgacom 5, face à Okapi Aalstar.
Daniel Devos