Arne Steinbach se réjouit chaque jour un peu plus d’être retourné à Waregem, là où (comme son frère Jorn, qui a malheureusement dû arrêter sa carrière en raison de problèmes aux hanches), il avait joué avant de prendre la direction de l’Okapi Aalstar. « On forme un véritable groupe et c’est ce qui fait notre force », explique-t-il. « Une autre force, c’est que le danger peut venir de partout. On n’a pas une star en particulier qui fait la différence. »
Avec deux défaites à peine, Waregem trône en tête de la TDM1. « La première place à l’issue de la saison régulière est quasiment acquise », estime-t-il. « Mais on sait que, dans les play-offs, tout est remis en jeu. Pour ma part, je n’ai jamais eu l’occasion de fêter un titre. J’espère donc que cette année sera la bonne. »
Samedi, c’est un déplacement périlleux à Oxaco qui attend Waregem. Et, une semaine plus tard, ce sera la visite du CEP Fleurus, le club où Arne Steinbach évoluait encore la saison dernière et où on lui a parfois reproché de ne pas retrouver son niveau d’antan. Est-il surpris par les difficultés rencontrées actuellement par les Hennuyers, qui détiennent la lanterne rouge ? « Pour être honnête, non : le CEP Fleurus est un club merveilleux lorsque cela tourne bien, mais en cas contraire, cela peut rapidement partir dans tous les sens. »
Daniel Devos