Cette saison, le centre névralgique de la D2 se situe incontestablement à Anvers. La Métropole compte pas mal de quatre clubs dans la série, tous axés au départ sur la formation. Gembo Borgerhout est toujours bien présent, malgré les départs de Domien Loubry, Nick Celis et Yannick Desiron, et mène la danse en compagnie de Waregem. Samedi, il se rend à Sint-Jan, qui était co-leader jusqu’à ce week-end mais s’est fait surprendre à Sprimont, qui a repris sa marche en avant après avoir trébuché à Melsele. Ce sera le derby-phare de la Métropole.
Port of Antwerp Giants B, l’équipe réserve des Giants, est forcément axée elle aussi sur la formation. Les jeunes pousses , qui évoluent dans la salle de Merksem, se situent en milieu de classement. Un peu derrière, mais pas vraiment menacé pour l’instant, Soba (Stedelijk Onderwijs Basketbal Antwerpen) a été promu et a émigré pour la circonstance au vieux fort de Hoboken, à côté de la salle Sorghvliet.
Si l’on étend Anvers à sa province, on trouve un autre promu, Turuka (Tussen Rupel en Kanaal) Willebroek, qui n’a encore engrangé que deux victoires. C’est le deuxième club de Willebroek, après les Kangoeroes promus en D1 et le BC Willebroek qui évolue en D3.
A la lisière d’Anvers, mais tout juste sur le territoire de la Flandre Orientale, on trouve le Basics Melsele coaché par Ronny Bayer, un Anversois. Et quelques kilomètres plus loin, Saint-Nicolas coaché par un autre Anversois, Steve Ibens. Ce sont deux équipes du subtop.
Bref, ils sont sept à représenter ce que l’on peut considérer comme le « grand Anvers ».
Daniel Devos