Les promus du Basic-Fit Brussels se débrouillent plutôt bien pour leur première saison parmi l’élite. Ils comptent déjà trois victoires et auraient pu en compter deux de plus, si l’on se souvient des échecs sur le fil à Liège et contre Charleroi. Lors du recrutement, les dirigeants ont eu la main heureuse. Les trois étrangers apportent une véritable valeur ajoutée. Le pivot Brandon Ubel, en particulier, devrait susciter des convoitises de clubs plus huppés en fin de saison. Il est mobile et productif. Déjà auteur de 28 points à Alost, où son équipe a subi une lourde défaite, il en a ajouté 31 (plus 18 rebonds) lors de la victoire après prolongation contre Louvain, ce dimanche.
Ubel est un rookie, issu de l’université de Nebraska, d’où sont également originaires Wes Wilkinson (Ostende), John Turek (ex-Gand) et Adeola Dagunduro (ex-Louvain). Il y était l’âme de l’équipe. Dès sa première saison, il a commencé la moitié des 32 matches dans le cinq de base, ce qui est exceptionnel. Sur les quatre ans, il peut s’enorgueillir d’un beau pourcentage de 80% aux lancers francs et de 30% aux tirs à trois points. Ubel confirme : « Je suis un bon shooteur. Contre des adversaires moins rapides, je dribble et je les prends de vitesse. Et en défense, je suis capable de me mesurer à des joueurs de grande taille ou plus petits. Je suis relativement polyvalent. »
Son coach des trois premières saisons fut Doc Sadler. « On dit de lui qu’il est exigeant, mais cela ne m’a jamais dérangécar c’est ainsi qu’on tire le meilleur de moi-même », prétend Ubel.
Le respect était réciproque : « Brandon était un joueur exemplaire et aussi un brillant élève », affirme Sadler. « Je ne me souviens pas de l’avoir vu livrer une seule mauvaise prestation, et même lorsqu’on rentrait d’un match à deux heures du matin, il n’a jamais brossé les cours à 8 heures. »
Son coach de la quatrième année, Tim Miles, est tout aussi élogieux : « C’est un roc sur lequel on peut bâtir. Je suis fier d’avoir pu le coacher. »
En mai 2013, Ubel a obtenu son diplôme en Broadcasting.
Daniel Devos