Face à Ostende, Charleroi allait-il connaître un déclic ou recevoir une nouvelle claque ? Vu l’état de forme des deux équipes, on aurait plutôt penché pour la deuxième hypothèse. Mais la perspective d’un match au sommet peut aussi provoquer un déclic et c’est ce qu’il s’est passé. 84-70, avec un écart maximal à 61-42, c’est un résultat surprenant. Qui plus est, il a été obtenu grâce au précieux concours des trois renforts qui devaient faire du Spirou la meilleure équipe du championnat : Demond Mallet (25 points), Darryl Watkins (15 points) et Mohamed Abukar (11 points). « Mais surtout, on a trouvé un collectif et, pour la première fois de la saison, les joueurs ont fourni beaucoup d’efforts pour défendre », se réjouit Giovanni Bozzi. Qui n’ose toutefois pas se risquer à déclarer que le malade est définitivement guéri. « On va continuer à travailler. Avec, d’abord, un gros morceau en Eurocoupe comme l’est le déplacement à Bilbao. Puis, on enchaînera par un autre déplacement, au Brussels, qui peut paraître facile sur le papier mais qui n’est pas gagné d’avance. »
Daniel Devos
